La santé étant un droit pour les citoyens, un service public, l'Etat doit prêter une attention particulière afin de garantir un meilleur accès à tous, estime Alfred Nkuru Bulakali, directeur régional Article 1, Sénégal et Afrique de l'Ouest. Sous ce rapport, soulignera M. Bulakali, il est primordial pour les journalistes, les Bloggeurs et aux acteurs des médias de disposer des informations nécessaires sur le secteur de la sécurité sanitaire afin de mieux les couvrir à travers le journalisme d'investigation pour mieux informer les citoyens sur la planification de la santé dans le pays, les ressources qui y sont affectés. Alfred Nkuru Bulakali s'exprimait hier, jeudi 7 mars lors d'un atelier qui a pour objectif de former les journalistes sur la gouvernance de la santé...
D'après le directeur régional Article 19, Sénégal, « Le fait qu'il y a un détenteur d'obligations et de droits, signifie qu'il faut qu'il y ait un pont qui permet la participation des uns et des autres à la définition des politiques mais aussi au suivi de leur provision, de l'utilisation des ressources affectées à ces services-là. »
Ainsi, cet atelier qui s'inscrit dans cette dynamique, permettra d'après Alfred Nkuru Bulakali « Aux journalistes, aux bloggeurs, aux acteurs des médias de disposer des informations nécessaires sur le secteur de la sécurité sanitaire afin de mieux les couvrir à travers le journalisme d'investigation et d'autres formats pour mieux informer les citoyens sur la planification de la santé dans le pays, les ressources qui y sont affectés, comment elles sont utilisées et promouvoir la transparence, la redevabilité nécessaire qui doit gouverner ce secteur autant d'ailleurs pour d'autres services sociaux et questions d'intérêts générales. »
A la question de savoir si l'information sanitaire passe bien au Sénégal, déclare-t-il « Je dois dire qu'il y a beaucoup à faire. Il y a beaucoup de paramètres à couvrir lorsqu'il s'agit d'information sanitaire. Il faut que le citoyen sache comment est gouverné le secteur, comment est gouverné ce service social ?... »
Pour lui, « L'Etat a des obligations, les citoyens ont des droits il faut un pont au milieu pour permettre que les politiques qui sont définies, conduites soient des politiques participatives aussi bien dans leurs définitions que dans leur conduite et évaluation ».
A cet effet, les médias étant les vecteurs de l'information, « Ils donnent cette possibilité aux citoyens de pouvoir s'informer d'abord mais de pouvoir dialoguer avec les détenteurs d'obligations », a-t-il conclu.