Le secrétaire général du ministère de l'Agriculture, de l'Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Pape Malick Ndaw, a présidé hier, mercredi 6 mars, l'atelier de validation de la Stratégie de production et de mise à disposition des plants dans le cadre du Programme national de développement des agropoles du Sénégal (Pndas). Il a profité de cette occasion pour revenir sur les difficultés liées au fonctionnement efficace des chaines de valeur des produits agricoles notamment l'écoulement des récoltes qui constitue un véritable casse-tête pour les producteurs.
«Il se pose encore de nombreuses difficultés liées au fonctionnement efficace des chaines de valeur des produits agricoles». Ces propos sont du secrétaire général du ministère de l'Agriculture, de l'Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Pape Malick Ndaw. Il présidait hier, mercredi 6 mars 2024, l'atelier de validation de la Stratégie de production et de mise à disposition des plants dans le cadre du Programme national de développement des agropoles du Sénégal (Pndas).
Selon lui, au-delà des problèmes classiques que nous connaissons relatives à la transformation et la valorisation des produits agricoles, c'est celui de l'écoulement des récoltes qui semble devenir un casse-tête pour l'ensemble des acteurs du monde rural. «Pour accéder au marché, les producteurs rencontrent de nombreuses difficultés liées au problème de coordination entre les différents acteurs, à la méconnaissance des circuits de distribution, à la sous information et à l'insuffisance voire le manque de moyens financiers», a-t-il relevé.
Il a ainsi souligné la nécessité pour l'Etat de prendre des mesures incitatives au même titre que celles qui ont été déployées pour booster la production, afin de faciliter la mise sur le marché des produits agricoles. «C'est là où le Programme national de développement des agropoles du Sénégal trouve toute sa pertinence, en ce sens qu'il permettra, d'une part, la mise en place d'unités industrielles capables d'absorber toute la production agricole, et, d'autre part, à travers son volet agriculture contractuelle qui constituera un palliatif aux disfonctionnements du marché agricole», indique M Ndaw.