Depuis mardi dernier, la présidente de l'Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa, est à Paris pour participer au sommet mondial des présidentes d'Assemblée parlementaire. Cette rencontre historique, réunissant 25 dirigeantes d'assemblées venues des quatre coins du globe, a été initiée par la présidente de l'Assemblée nationale française, Yaël Braun-Pivet.
Hautes sphères
Hier matin, ces femmes politiques ont été reçues en audience collective par le président français, Emmanuel Macron. Une rencontre qui a eu lieu au palais de l'Élysée à laquelle la présidente de l'Assemblée nationale malgache a assisté. La présence de Christine Razanamahasoa, lors de cet entretien, a marqué la représentation de la gent féminine malgache dans les hautes sphères politiques mondiales. Pourtant, hier, la présidente de la Chambre basse malgache n'a bénéficié d'aucun entretien exclusif avec Emmanuel Macron. À cette occasion, la délégation des parlementaires féminines a été dirigée par la présidente de l'Assemblée nationale française, Yaël Braun-Pivet.
Boycott
Cette sortie officielle de la présidente de l'Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa, en France, a soulevé une fois de plus, des questions sur les relations entre la Chambre basse et l'exécutif, marquées par une apparente froideur. Ce voyage a mis en lumière un boycott inhabituel de la part de l'ambassade malgache à Paris, jetant ainsi une ombre sur cette visite officielle.
Pratiques protocolaires
La délégation malgache, dirigée par Christine Razanamahasoa, n'a pas bénéficié du soutien habituel et nécessaire de l'ambassade malgache à Paris, contrairement aux pratiques protocolaires attendues pour une telle visite. Maharavo Ratolojanahary, directeur de cabinet de Christine Razanamahasoa, a confirmé cette absence, soulignant qu' « aucun membre de l'ambassade malgache à Paris n'a assisté la délégation de la présidente de l'Assemblée nationale à l'occasion de ce voyage ».
Février
Ce boycottage s'est également reflété dans le silence observé par la page Facebook de l'ambassade de Madagascar à Paris, qui a soigneusement évité toute mention de ce déplacement officiel de Christine Razanamahasoa. Cette absence de communication contraste fortement avec le traitement réservé aux visites officielles précédentes, notamment celle du président du Sénat, Richard Ravalomanana, en France, en février dernier, largement relayée par l'ambassade.