Le président Andry Rajoelina inaugure un » zavabita » (réalisation) à Toamasina à la veille de la célébration de la Journée internationale de la Femme.
Cette année, c'est la vité du Grand Port qui a été choisie pour accueillir ce rendez-vous annuel. Des femmes et associations de femmes venant des quatre coins de Madagascar sont présentes à Toamasina pour participer aux festivités programmées dans le cadre de cette célébration. Hier, la Première Dame Mialy Rajoelina a participé à quelques évènements, notamment la remise de machines à coudre et d'attestation de formation au profit de 140 femmes, et la visite du carnaval médical organisé devant l'hôtel de ville de Toamasina. Elle dirigera la cérémonie officielle prévue ce jour dans la capitale de la région Atsinanana.
Sécurisation
Hier, le président Andry Rajoelina a procédé à l'inauguration du nouveau bureau de la direction régionale de la Sécurité publique de la région Atsinanana. Cette nouvelle infrastructure érigée dans le quartier de Tanamakoa est la 15ème DRSP inaugurée jusqu'ici à travers le pays. L'objectif vise à renforcer la sécurisation des biens et des personnes, a déclaré le président de la République qui a appelé au passage les Forces de l'ordre à Toamasina à renforcer la lutte contre les actes de banditisme, les kidnapping, mais aussi contre les violeurs.
Barbaries
À la veille de la célébration de la Journée de la Femme, le chef de l'État a évoqué en public le fléau des viols sur mineurs. » Je m'engage à défendre les enfants victimes des viols mais aussi les femmes qui subissent ces actes de barbarie « , a-t-il annoncé. Dans la foulée, le chef de l'Etat a affiché sa position concernant les polémiques autour de la castration des violeurs. » Je vais défendre jusqu'au bout l'idée de la castration afin de punir les auteurs des viols « , a-t-il martelé.
Traumatismes
Une réponse à ceux qui sont contre l'application de la loi prévoyant la castration. Selon Andry Rajoelina, "Les traumatismes physiques et moraux, ainsi que les blessures causées par les viols ne peuvent pas se limiter à une peine d'emprisonnement. Si vous, en tant que parents, contestez cette loi, si votre fille qui avait subi un viol, est-ce qu'une peine d'emprisonnement serait suffisante pour vous ?" interroge le chef de l'État. À l'allure où vont les choses, l'État ne cédera pas aux pressions et ne fera pas machine arrière par rapport à cette loi sur les viols.