Le chef de la division de la politique économique et du développement durable de la Commission de l'Union africaine a souligné « l'importance de créer les conditions favorisant les investissements dans l'agriculture, l'industrie et les services afin de créer des emplois massifs ».
Dr Patrick Ndzana Olomo qui a représenté la Commission de l'Union africaine à la première réunion ordinaire , pour 2024, de l'Association des banques centrales africaines tenue le 07 mars au siège de la Bceao à Dakar, a appelé à renforcer le secteur privé africain qui, selon lui, est la clé pour atteindre les objectifs de transformation économiques du continent.
Dans le même sillage, M. Olomo a soutenu que « l'architecture financière internationale actuelle n'est, absolument pas, favorable au développement de l'Afrique ».
Ce qui explique, a-t-il ajouté, « la nécessité, pour nous, d'œuvrer ensemble avec nos banques centrales, pour faire de sorte que les priorités africaines soient prises en compte ».
Il a également souligné l'importance, pour l'Afrique, d'assurer son autonomie financière, parlant, en ce sens, de la « création des institutions financières de l'Union africaine (Ua) notamment, la banque centrale africaine, le Fonds monétaire africain, la banque africaine d'investissement etc ».