Le président de la coalition « Déthié 2024 » a fait face à la presse hier, jeudi 7 mars 2024, au lendemain du vote de la loi d'amnistie en plénière par les députés. Le candidat à la présidentielle a fait savoir que si jamais il venait d'être élu président de la République, il reviendrait sur les termes de ladite loi ou l'annuler.
Pour Déthié Fall, candidat à l'élection présidentielle 2024, c'est une loi d'impunité et de honte par rapport à tout ce qui s'est passé en perte en vies humaines et matérielle. « J'avais clairement dit que j'étais contre cette loi parce que pour moi, il était hors de question de passer à perte et profits toutes ces victimes, ces morts, ces blessés et autres qui ne demandent et n'attendent que la vérité, que la justice leurs soit rendue. Cela, pour des calculs politiciens par une loi d'amnistie dont tout s'est fait d'un seul coup par le simple vote parlementaire et soit effacé », a déclaré le candidat à l'élection présidentielle 2024. Poursuivant ses propos, M. Fall souligne ! « Je suis victime de ces faits-là. C'est dans mon siège que j'ai été pris et mis en prison pendant dix(10) jours.
A travers cela, une lourde peine a été prise contre moi. Mais ce n'est pas parce que dans ce qui s'est passé le mercredi 6 mars, j'y avais intérêt que j'allais renoncer à mes principes et mes convictions. Parce que l'engagement politique doit être détaché des intérêts personnels. Car, il y a l'intérêt des populations, de notre démocratie, des libertés, ce sont ces intérêts qui doivent primer sur tout autre intérêt partisan ou personnel ». Et de poursuivre : « Je demanderai à tous les Sénégalais de se mobiliser contre cette loi d'amnistie. D'autant plus que les Sénégalais nous connaissent sur l'axe de la vérité et du sacrifice pour le développement du pays.
Alors, tant que on n'est pas nous, politiques sur cet axe-là, jamais ce développement promu ne sera connu », a relevé le président de la coalition « Déthié 2024 ». Dans la foulée, il dira : « Je prends l'engagement ici devant vous que je reviendrais sur ces faits. Je suis pour le pardon, je suis pour la réconciliation, je suis pour la paix. J'y crois fondamentalement et tous les jours, je n'oeuvre que pour cela. Mais je suis également pour l'éclatement de la vérité en toute circonstance. Et sur ces faits, la vérité ou les vérités doivent être connues », a-t-il indiqué.