Ile Maurice: Distribution d'érythropoïétine - Des patients du privé demandent au ministère de revoir sa décision

Les patients dialysés fréquentant les cliniques privées demandent l'intervention du ministère de la Santé. En effet, ils sont confrontés à un problème depuis que la décision a été prise de leur administrer l'érythropoïétine à l'hôpital plutôt qu'en clinique. Cette décision a été prise il y a deux semaines, et la Renal Disease Patient's Association a également été informée par les patients.

Le secrétaire de l'association, Bose Soonarane, explique que ce médicament est crucial pour ceux souffrant d'insuffisance rénale car il leur permet d'éviter une transfusion sanguine. «Ce médicament maintient leurs globules rouges à un niveau acceptable. Si ces derniers diminuent trop, une transfusion devient nécessaire, et étant donné les problèmes de pénurie rencontrés auprès de la banque de sang, nous essayons de les éviter.»

Il explique que normalement, le ministère achète l'érythropoïétine et l'envoie aux cliniques pour qu'elles administrent le médicament aux patients lors de leurs visites. «Il y a deux types d'injections. Le Mircena est administré une fois par mois, tandis que le Neorecormon est un générique qui doit être administré chaque semaine. Aujourd'hui, on demande aux patients de se rendre à l'hôpital le plus proche de leur domicile pour recevoir cette injection. Il est important de noter que chaque patient subit trois sessions de quatre heures de dialyse par semaine, ce qui les fatigue déjà, surtout ceux qui sont âgés ou handicapés. Où trouveront-ils le temps et une personne pour les emmener chaque semaine à l'hôpital pour cette injection ?» En collaboration avec les patients, l'association demande au ministère de revoir sa décision.

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Par ailleurs, l'association a également été informée d'un cas particulier survenu au centre de dialyse de Riche-Mare. «Il y a un employé qui semble ne pas prendre conscience de l'importance de son travail. Les patients ont peur lorsqu'il vient les débrancher de la machine car il est souvent absorbé par son téléphone portable. Ils craignent qu'il n'endommage leur fistule.» Ce problème a été signalé aux responsables, mais ces derniers semblent impuissants car «il prétend être protégé...» Les patients et la Renal Disease Patient's Association se tournent vers le ministère de tutelle pour remédier à cette situation.

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