Aliou Cissé poursuivra son bail sur le banc des Lions. C'est désormais une certitude. Le comité exécutif a donné son onction pour la prolongation du contrat du sélections, qui arrive à terme en août prochain, jusqu'en 2026.
Cette position a été réaffirmée ce vendredi au lendemain de la réunion d'évaluation de la dernière participation des Lions à la CAN, par Seydou Sané. En plus des importantes échéances qui se profilent notamment éliminatoires de la CAN 2025 et Mondiale 2026, le membre du Comité directeur de la FSF et chargé de la commission communication de la FSF met en avant l'expérience et la compétence pour renouveler leur confiance au sélectionneur national.
La Fédération sénégalaise de football (FSF) n'attendra pas l'arrivée à terme du contrat en août pour la reconduction jusqu'en 2026. Le comité exécutif (Comex) de l'instance dirigeante de la Fédérale a renouvelé sa confiance à Aliou Cissé lors de la réunion d'évaluation de la dernière CAN en Côte d'Ivoire. « Nous avons réitéré notre engagement de voir Aliou Cissé continuer la belle aventure.
Nous avons pensé que tout le monde se solidarise vis-à-vis de lui. Ce n'est pas le moment de parler de la reconduction ou non de Aliou Cissé. Parce que nous avons en face de nous la CAN 2025 qui pointe à l'horizon, mais aussi les éliminatoires de la Coupe du monde 2026 qui nous intéressaient. Nous avons pensé que parler de contrat est prématuré », a soutenu Seydou Sané, membre du Comex et chargé de la commission communication de la Fédération sénégalaise de football.
« Si on fait une évaluation ce n'est pas seulement le rapport technique. Ce n'est pas le rapport de l'entraîneur. Il est certes important mais il y a les autres rapports médicales, communication ou financier. Le résultat de l'équipe, c'est le concours de tout le monde. Le match ne se gagnent pas seulement sur le terrain, il se gagne en amont. C'est-à-dire dans l'organisation, dans la préparation.
Quand nous avons évolué, nous nous sommes rendus compte autant au point de vue de la préparation que de l'organisation, tout a été au point. C'est vrai que sur le plan technique nous avons été éliminés prématurément par la Côte d'Ivoire. Notre volonté était d'aller le plus loin possible mais que cela ne tienne. Ce n'est pas parce que l'on a perdu un match que l'on n'a pas atteint l'objectif donc il faut tirer la conclusion et virer l'entraîneur », explique-t-il.
« Nous savons que Aliou Cissé a les compétences qu'il faut »
Pour justifier la reconduction du sélectionneur Aliou Cissé, le responsable fédéral a mis en avant les importantes échéances internationales qui s'approchent et la position du Sénégal dans le classement actuel de la FIFA.
« Les arguments est que nous avons vu le Sénégal au niveau du classement FIFA. Le Sénégal a gagné des places. Nous sommes aujourd'hui au 18 rang au niveau mondial. Au niveau africain, nous nous maintenons à la deuxième place. Nous faisons partie des 17 meilleures nations au monde. Au vu de tout ce qui précède, nous avons jugé nécessaire de reconduire Aliou Cissé.
D'autant plus que nous avons deux matchs amicaux au mois de mars. Il y a les éliminatoires de la Coupe d'Afrique. Il ne faudra pas donc créer une confusion à l'intérieur technique à telle enseigne que nous gâchons tout ce que nous avons construit depuis des années », poursuit-il, avant de mettre l'accent sa compétence, l'expérience engrangée par « El Tactico » au cours de ses dix ans de présence sur le banc des Lions ainsi que l'emprise de son discours au sein de la sélection.
« On peut tout reprocher à Aliou Cissé sauf le discours galvaniseur. Ce discours va prendre en compte les nouveaux et les anciens joueurs. Ce sera un discours d'engagement et de patriotisme. Dans les semaines à venir, nous allons avoir des joueurs qui vont venir rejoindre. Ces joueurs vont créer la symbiose à partir des matchs amicaux et préparer la véritable compétition.
Aliou Cissé a l'expérience pour avoir conduit l'équipe du Sénégal depuis 9 ans. C'est un discours qui s'adapte aux réalités nouvelles. Nous savons que Aliou Cissé a les compétences qu'il faut. Juger quelqu'un à partir d'une défaite. L'espoir est permis. Nous avons une seule vision et une seule dynamique : « Manko wouti ndamli ». Gagner c'est un ensemble et chacun à sa part de responsabilité dans la défaite », affirme-t-il.