Angola: Le Gouvernement reste concentré sur la stabilité des prix

Luanda — L'Exécutif angolais continuera à oeuvrer pour assurer la stabilité des prix dans l'économie, à travers des actions cohérentes qui profitent aux citoyens, a assuré samedi, à Luanda, le ministre d'État chargé de la Coordination Économique, José de Lima Massano.

Selon le responsable, qui parlait à la presse, au terme d'une visite sur le terrain dans les entreprises de pêche angolaises, dans la municipalité de Viana (Luanda), il est nécessaire de travailler pour trouver des solutions qui, du point de vue transversal, puissent protéger tous les Angolais.

«Nos actions doivent être cohérentes, bénéficier à la majorité de la population, sans privilégier seulement une certaine couche ou classe sociale », a-t-il déclaré.

Pour stabiliser les prix et encourager la production nationale, l'Exécutif angolais met en oeuvre des mesures, notamment la réduction de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les produits alimentaires de grande consommation et leurs facteurs de production, de 14 à 5%.

Cette action couvre 20 catégories de produits alimentaires, notamment le pain, la viande de porc fraîche et congelée, la viande de boeuf, de chèvre, de mouton et leurs abats, le poisson congelé et séché, les cuisses de poulet, le lait concentré et en poudre, les oeufs, les haricots, les pommes de terre, la farine de maïs, la semoule de maïs, farine de blé, huile de cuisson, entre autres.

%

En outre, José de Lima Massano a souligné les mesures prioritaires du gouvernement comme encourager la production nationale, à travers la fourniture d'instruments macro-économiques qui facilitent l'accès au crédit agricole, l'accès au marché pour les entreprises, entre autres mécanismes pour augmenter l'emploi et assurer la durabilité de l'économie nationale.

Parmi ces mesures, il y a le financement de projets d'investissement structurants de toutes pièces ou d'expansion, en tirant parti des chaînes de production, dans les différents secteurs d'activité, avec des délais de grâce et des remboursements attractifs, une opération réalisée à travers la Banque de Développement d'Angola (BDA).

Une autre action visant à encourager la production nationale est la fourniture d'environ 50 milliards de kwanzas pour soutenir près d'un millier de projets de micro, petites et moyennes entreprises dans les régions du Centre et du Sud du pays, cette année, dans le cadre d'une initiative du Fonds de garantie du crédit. (FGC).

Interrogé sur le récent décret présidentiel n° 68/24, du 7 mars, qui détermine le retrait de la subvention à l'essence, le ministre d'État a précisé qu'actuellement, le niveau de subvention est encore élevé, un fait qui affecte la capacité de l'État d'honorer ses engagements, en mettant l'accent sur le secteur social.

« Il n'y a rien d'extraordinaire à supprimer les subventions aux carburants. C'est pourquoi nous devons continuer à avancer vers la normalité, car c'est un processus déjà prévu », a-t-il expliqué.

Le décret présidentiel n° 68/24, du 7 mars, détermine le retrait de la subvention à l'essence et la suppression du plafond des cartes de subvention pour ce produit, jusqu'au 30 avril 2024.

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.