Me Hyppolite Meli, éminent avocat au barreau du Cameroun, a répondu à la ministre de l'habitat, Célestine Ketcha Courtes, suite à sa célèbre assertion : "Il y avait quoi avant...". L'avocat a lancé une phrase cinglante : "On veut ce qu'il y avait avant !"
Rappelons que l'ancienne mairesse de Bangangté avait, à travers cette déclaration, sous-entendu que l'ère du président Paul Biya surpassait largement celle du président Ahidjo. Cependant, cette affirmation a suscité des réactions vives chez plusieurs internautes.
Ces derniers ont pointé du doigt la longue liste des sociétés publiques et parapubliques qui ont fait faillite sous le régime du renouveau. Ils ont également invoqué des problèmes tels que l'inflation galopante, le chômage persistant chez les jeunes et les moins jeunes, ainsi que la paupérisation accélérée du peuple.
Certains en sont venus à la conclusion que le Cameroun, sous le règne du premier président, Ahmadou Ahidjo, était nettement plus favorable que sous celui de l'homme du 6 novembre 1982, Paul Biya.
Ce débat houleux continue de faire rage, mettant en lumière les divergences d'opinions sur l'évolution du pays au fil des années. Les Camerounais restent divisés quant à la comparaison entre ces deux présidences marquantes de l'histoire du pays.