Grande première dans les annales de la Journée internationale des droits des femmes avec la présence inédite d'une ministre de la Justice aux côtés des détenues à Ambalatavoahangy.
Encouragement
« C'est la première fois qu'une ministre est venue célébrer la Journée internationale des droits des femmes avec les détenues pour leur apporter conseils et encouragements ». Le fait est si inédit qu'il a été souligné par la représentante des femmes détenues dans sa prise de parole, le 8 mars dernier à Toamasina où la ministre de la Justice a effectivement célébré la Journée internationale des droits des femmes avec les prisonnières de la maison centrale. « Une présence porteuse d'espoir » pour les pensionnaires (au féminin) d'Ambalatavoahangy.
Matériels
Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa a saisi l'opportunité pour parler de l'un des trois piliers de la politique de l'Etat, à savoir, la valorisation du « capital humain ». Le renforcement de la formation professionnelle des détenu(e)s s'inscrit dans ce cadre mais aussi dans la perspective de leur réinsertion sociale et de la lutte contre la pauvreté. Pour cela, elle a remis à l'établissement pénitentiaire de Toamasina différents matériels composés de machines et de fil à coudre, des paires de ciseaux, des balles de tissu, des fours, de la farine, du sucre, des cuvettes, des matériels de coiffure... Sans oublier le repas à l'occasion du 8 mars.
60 prisonnières
Pour leur soutien à la réinsertion sociale des détenu(e)s, la ministre de la Justice a adressé ses remerciements à toutes les parties prenantes, en l'occurrence, le personnel judiciaire et pénitentiaire, les partenaires techniques et financiers, les ONG nationaux et internationaux ainsi que les dirigeants religieux. Concernant la prison de Toamasina, la ministre de tutelle de faire remarquer que le premier responsable de l'établissement est épaulé par 5 adjoints dont 3 femmes. Et ce, pour une population carcérale qui compte 60 femmes prisonnières dont une mineure.
Carnet de suivi
La ministre a également remis des matériels destinés au carnet de suivi pour la Justice locale. Elle a eu une séance de travail avec l'ensemble du personnel sur place pour réitérer les « 3 Andry » du développement, notamment la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption. A cette fin, la Cour d'Appel de Toamasina a été dotée d'ordinateurs et imprimantes avec les consommables qui vont avec, grâce à des fonds propres du ministère.
L'objectif étant de révolutionner les méthodes de travail et d'améliorer la qualité des services offerts aux justiciables. Tout particulièrement par le biais du carnet de suivi qui est lancé au niveau de la Justice à Toamasina où le Premier Président de la Cour d'Appel a remercié Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa, tout en la félicitant à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes et pour sa reconduction à la tête du ministère de la Justice où son programme de 100 jours est bien rempli.