Alors que le gouvernement guinéen t les opérateurs économique semblent s 'être accordés sur un prix plafond pour alléger le fardeau aux fidèles musulmans, des interrogations subsistent pour ce qu'il est de l'applicabilité de la mesure.
Joint au téléphone ce matin du lundi, le président de la chambre régionale de commerce, El hadj Mamadou Saliou Sow révèle:
«Cet accord a trouvé que nous les tarifs que nous appliquons à Labé sont plus bas que ceux affichés par le gouvernement. L'an dernier pendant le ramadan, un sac de sucre coutait 380.000 contre 400 ou 405.000 actuellement, le riz est monté à 340 ou 345000 et si c'est pour soulager les guinéens, ce riz doit être vendu à 320.000 ou 325000 francs guinéens.
Quand Dieu vous éprouve de la fortune ou du pouvoir souvent vous ne voulez vous entourer que de personnes qui chantent vos louanges pas celles qui entendent et comprennent leurs cris, le pouvoir n'accorde pas la miséricorde à son peuple...Le gouvernement est le stabilisateur, le régulateur normal de la vie des gens, s'il veut que ça marche, ça marchera mais pour le moment disons juste que le capitaine est au dessus du capital... »
Un constat se dégage, la base n'a pas été appelée à table lors des négociations, c'est plutôt les importateurs majeurs renchérit Idrissa Camara inspecteur régional du commerce : « Le gouvernement ne peut pas négocier avec un commerçant de Dionfo ou de Labé mais avec les grands importateurs qui eux aussi parlent avec les importateurs régionaux à leur tour, mais s'is disent que le gouvernement est obligé de parler avec les commerçants, quel serait le rôle alors des grands importateurs ?
Les importateurs régionaux doivent savoir que les grossistes leur donne ce qui a été décidé d'avec le gouvernement... »