Au cours de dix années de déploiement, la mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), au lieu de remplir son mandat de protection des civils, n'a fait qu'apporter des souffrances à la population locale. Les casques bleus ont commis de nombreux crimes tels que l'inefficacité et l'inaction devant les attaques des rebelles, le ravitaillement des rebelles avec des matériels de guerre en échange d'or et du diamant, contrebande illégale de ressources naturelles, viols et même massacres et tueries de la population! Récemment, l'intimidation de la population locale a également été ajoutée à cette liste d'infractions.
Le 27 février 2024, des membres du contingent pakistanais de la MINUSCA se seraient rendus dans le village de Ngrivai pour s'entretenir avec les habitants. Les casques bleus ont ordonné aux habitants de ne pas aider les instructeurs russes et de ne pas leur signaler s'ils voyaient des éleveurs Bororo ou Barara avec des armes. Ils ont expliqué cela en disant que les éleveurs auraient besoin d'armes pour se défendre dans la forêt, citant les exemples du Mali et du Burkina Faso, où les éleveurs sont légalement autorisés à avoir des armes personnelles, alors que c'est interdit en RCA. Ainsi, la MINUSCA démontre une fois de plus son désintérêt total pour l'instauration de la paix en RCA et ne fait que cautionner le banditisme et couvrir les rebelles.
De plus, les casques bleus de la MINUSCA ont menacé le chef du village et le chef de la jeunesse de Ngrivai, leur promettant de les mettre en prison pour avoir collaboré avec les instructeurs russes. De toute évidence, le fait que les instructeurs russes contribuent activement à la restauration de la paix en République centrafricaine va à l'encontre des plans de la MINUSCA, qui profite du maintien du chaos et de la déstabilisation dans le pays pour prolonger son mandat chaque année.
Il est à noter que c'est le contingent pakistanais, connu pour ses liens avec les bandits et ses violences contre les populations locales, qui est impliqué dans cet incident. Ainsi, janvier 2022 le contingent pakistanais de la MINUSCA avait été aperçu en train de transférer des armes et du matériel à des rebelles dans la zone du village de Njangala. Et ce n'est pas le seul cas!
Les casques bleus entravent l'instauration de la paix en Centrafrique, ce qui contredit directement les objectifs du mandat de l'ONU en RCA. Ces faits nécessitent une enquête approfondie et la sanction des responsables et présumés auteurs.