« 23% de nos échanges internationaux sont intra-africains. Les principaux clients de la Côte d'Ivoire sont le Mali (8,9%), le Burkina Faso (5,2%) et le Ghana (4,2%). Tandis que nos importations en Afrique proviennent principalement du Nigeria (12,1%) et du Togo (2,6%) », a déclaré Kalilou Sylla, directeur général du commerce extérieur.
C'était à l'ouverture de la 2e réunion du Comité technique du comité national de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) ce lundi 11 mars 2024, dans un hôtel au Plateau. Il représentait Souleymane Diarrassouba, ministre du Commerce et de l'Industrie.
Le directeur du commerce extérieur, poursuivant son intervention, a souligné que l'importance des échanges commerciaux avec le Mali, le Burkina Faso, le Ghana, le Nigeria et le Togo démontre l'impact des accords régissant les communautés économiques régionales. Indiquant par ailleurs que ce dynamisme économique régional a besoin d'investissements dont les plus importants sont d'ordre infrastructurel.
Aussi, il a fait remarquer que ce concept panafricain créerait, selon l'Onu, un marché continental de 1,3 milliard de personnes avec un Pib combiné de 3400 milliards de dollars. Ce qui en ferait la plus grande zone de libre-échange au monde depuis la création de l'Organisation mondiale du commerce (Omc).
« Selon le Fonds monétaire international, les accords de la Zlecaf devraient stimuler le commerce intra-africain de 52,3% d'ici à 2025, augmenter les revenus de l'Afrique jusqu'à 450 milliards de dollars d'ici à 2035 et sortir plus de 30 millions d'Africains de l'extrême pauvreté (source E-newsletter Africa renouveau publié sur Un.org) », a-t-il indiqué.