A l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, de nombreuses activités ont été organisées à travers le monde se rapportant au thème retenu cette année : « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ».

Dans les discours délivrés au cours de ces différentes retrouvailles, il a souvent été évoqué la nécessité pour les femmes de gagner en autonomie en s'investissant dans les activités génératrices de revenus.

C'est bien ! La Représentation de l'Union européenne au Congo est cependant allée plus loin en organisant une conférence-débat à Brazzaville sur les moyens pouvant amener la gent féminine à briser la peur et la honte qui constituent, entre autres, des freins importants à son épanouissement.

Des femmes scientifiques, entrepreneuses, activistes, chanteuses, sportives, artisanes et agricultrices ont tour à tour pris la parole à cette occasion pour témoigner chacune de son expérience. En effet, des raisons sociologiques sont bien souvent, selon elles, à l'origine de la peur et de la honte qu'elles éprouvent surtout en Afrique.

La femme africaine témoigne que depuis des lustres et ce dans différentes sociétés, les hommes ont exercé une influence considérable sur elle en la reléguant bien souvent à jouer les seconds rôles au point où elle traîne encore ce lourd legs du passé. Au cours de cette conférence-débat, les femmes qui occupent actuellement des positions sociales influentes ont exhorté les autres à vaincre la peur et à rêver grand.

A travers la plupart des interventions, on a réalisé combien certaines d'entre elles ont dû faire preuve de résilience face aux embûches placées sur leur chemin. Pourtant au même titre que les hommes, les femmes doivent savoir qu'elles sont indispensables pour le développement des nations. Il suffit qu'elles vainquent avec l'appui de la société tout entière la peur et la honte !