Afrique: 13es Jeux africains - 5e journée morose pour le Burkina

La 5e journée des 13es Jeux africains n'a pas été fertile pour le Burkina Faso. Aucun athlète n'a réussi à monter sur l'un des podiums en cyclisme et en judo. Awa Bamogo l'a raté de justesse, laissant le Burkina se contenter jusque-là de ses 3 médailles de bronze, après cinq jours de compétition.

L'espoir de médaille burkinabè en cyclisme aux 13es Jeux africains reposait sur Awa Bamogo dans le critérium de 56 km. Cela après le fiasco des hommes la veille. Un espoir fondé, car, la sociétaire de l'Union sportive des forces armées (USFA) est souvent montée sur le podium lors des joutes internationales auxquelles elle a pris part. La partie a démarré tambour battant avec le système de courses intermédiaires avec des points (à chaque 4 tours) à la clé. Chacune des dames affiche ses ambitions pour l'une des 3 médailles.

L'on attaque et l'on contre-attaque. Le spectacle est au rendez-vous malgré la canicule. Au décompte après la boucle, Awa totalise 8 points. Elle est à égalité avec une Rwandaise. L'on décide alors de les départager sur d'autres critères comme leur classement dans les différents tours. Ce qui a désavantagé la cycliste burkinabè de 24 ans qui rate de peu de monter sur le podium. Elle reste sur le pied du podium. Elle accuse le manque de préparation. « Je connais la plupart de mes concurrentes qui viennent de la Belgique avec des vélos dernières générations offertes par leur club», informe-t-elle. Awa Bamogo conseille l'organisation de compétitions féminines au Burkina au lieu de ne leur offrir que des courses en levée de rideau à chaque compétition des hommes. Son entraineur Jérémie Ouédraogo embouche la même trompette. Lui aussi parle d'une mauvaise préparation. Il a laissé entendre que la majorité des cyclistes à ces Jeux africains viennent directement du Rwanda où ils ont participé au Tour cycliste de ce pays. C'en est donc fini pour le cyclisme burkinabè à ces présents Jeux africains.

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Entame difficile des judokas

En judo, tout est allé vite pour les tireurs burkinabè. Aucun n'a réussi à dompter le moindre adversaire. Ils ont tous été éliminés au premier tour. Face au Tchadien dans les -66 kg, Akim Diallo a d'emblée pris le dessus. Il a même occasionné une sanction à son adversaire. Mais, hélas, au final, c'est le Tchadien qui triomphe. Ce fut la même sentence chez les -57 kg entre Diane Paré et une Zambienne.

Là, la « bagarre » a vraiment eu lieu. Mais, la zambienne plus rapide a réussi à marquer plus de points pour s'offrir le juste minimum pour la victoire. Dans la plus petite des catégories (-48 kg), Sadia Alima Sanfo a tenu la dragée haute à la malgache avant de craquer en toute fin de partie. Le Directeur technique national (DTN) de la Fédération burkinabè de judo, Sié Augustin Palm, reconnait que ses athlètes se sont bien préparés. « Seulement que les erreurs techniques de nos représentants ont pesé sur la balance. Toute chose qui ne se pardonne pas à ce niveau de la compétition », explique maitre Palm. Il a rassuré que l'espoir de médaille est permis avec l'entrée en compétition aujourd'hui de la catégorie poids lourd (-81 kg) avec Kaled Konaté et demain avec Carmen Koné (-90 kg) et Mariam Drabo (-78 kg). Des catégories, selon le DTN, où le Burkina a beaucoup prouvé à l'international.

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