Ile Maurice: Distribution inégale - Des marque-pages manquent à l'appel

Sous le thème inspirant Ansam nou Avanse, les autorités avaient planifié une série d'activités pour commémorer cet événement significatif dans les établissements scolaires, lundi. Parmi les festivités prévues, outre les traditionnels gâteaux et jus, figurait la distribution de signets spéciaux (photo) dans toutes les institutions scolaires, allant du préprimaire au secteur supérieur. Cependant, une ombre de déception a plané sur cette célébration. Il a été constaté que la distribution des signets était inégale, voire incomplète. Seuls certains établissements publics ont reçu les signets tant attendus, tandis que d'autres ainsi que ceux du secteur privé sont restés sans.

Ces signets, avait annoncé le ministre des Arts et du patrimoine culturel, avaient été conçus avec des symboles essentiels de notre nation : les photos du Kestrel et du Trochetia Boutoniana, l'oiseau et la fleur nationale, ainsi que l'hymne national et la signification des couleurs de notre drapeau. L'idée était non seulement de raviver le sentiment patriotique parmi les jeunes générations, mais aussi de les éduquer aux symboles et valeurs qui font la richesse de notre patrimoine.

Cependant, bien que tous les établissements aient savouré les gâteaux et le jus et que le discours du Premier ministre ait résonné, un élément manquait, un détail qui a échappé à plusieurs dans un premier temps. Ces marque-pages ont trouvé leur chemin dans quelques mains seulement. Cette disparité dans la distribution a certes engendré un sentiment de frustration parmi plusieurs, qui disent ne pas comprendre comment la distribution a été faite. Ce ne sont pas toutes les écoles des mêmes zones qui ont reçu les signets alors que les établissements privés ont complètement été laissés pour compte. Pourquoi certains établissements ont-ils été privilégiés au détriment d'autres ? Cette question a été posée aux autorités compétentes, mais les réponses n'ont pas dissipé le mystère entourant cette situation.

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Du côté du ministère des Arts et du patrimoine culturel, l'assurance a été donnée que toutes les mesures nécessaires avaient été prises pour garantir une distribution équitable des signets. Cependant, il semble qu'il y ait eu un dysfonctionnement quelque part dans la chaîne de distribution, ce qui a abouti à cette disparité. «Les établissements en auront, c'est sûr», nous dit-on.

Quant au ministère de l'Éducation, il déclare ne pas être impliqué dans ce projet spécifique, ce qui ajoute encore à la confusion. Pourtant, des établissements confirment n'avoir rien reçu. Où sont donc passés ces mystérieux signets ? Cette situation soulève des questions sur la coordination entre les différents ministères et les organismes impliqués dans l'organisation de telles célébrations nationales. En fin de compte, alors que nous célébrons notre indépendance et nos réalisations en tant que nation, souligne une responsable d'un établissement privé, cette expérience nous rappelle l'importance de l'équité, de la transparence et de la responsabilité dans la conduite des affaires publiques.

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