La société civile a avancé des orientations pour améliorer le processus électoral dans le cadre des prochaines législatives.
Les organisations de la société civile qui ont intervenu pour appuyer le processus électoral sont convaincues que la mise en place de l'Autorité nationale de Régulation de la Communication Médiatisée (ANRCM) et le renforcement de la Commission de contrôle de la vie politique (CCFVP) devraient être une opportunité à ne pas rater pour l'exécutif pour garantir l'intégrité du processus dans le cadre des prochaines législatives. Ces deux entités sont considérées comme « essentielles », pour ces organisations, pour assurer une participation démocratique en régulant les médias et les financements des campagnes électorales.
Données authentifiées. Aussi, la société civile appelle l'administration électorale et les juridictions à jouer un rôle crucial dans la promotion de la transparence et de l'accès à l'information. Il est essentiel, estime les organisations de la société civile, que la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et ses démembrements facilitent l'accès des candidats, des observateurs et des journalistes aux locaux des bureaux de vote et des services de recensement, ainsi qu'aux données électorales authentifiées. Des concertations régulières sont également recommandées pour favoriser des échanges fructueux entre tous les acteurs électoraux.
Neutralité. La Haute Cour Constitutionnelle est également appelée à statuer sur l'exception d'inconstitutionnalité concernant l'Ordonnance 60-08 relative aux réunions publiques et manifestations sur la voie publique. Cette décision est nécessaire, estiment-elles, pour garantir les libertés publiques et l'égalité de traitement des candidats, conformément aux normes internationales. Un autre aspect souligné par les organisations de la société civile est le respect de l'obligation de neutralité de l'Administration et des agents publics pendant les périodes électorales. Des mesures sont préconisées pour assurer que les agents publics respectent leur devoir de neutralité, avec des sanctions prévues en cas de non-respect.
Cohérence. Par ailleurs, la société civile encourage la CENI et d'autres experts électoraux à planifier et à mettre en oeuvre le renforcement des capacités techniques des acteurs impliqués dans le processus électoral. Cela inclut les membres des bureaux de vote, les observateurs électoraux, les médias et les structures d'éducation électorale. La coordination entre les différentes autorités est également encouragée par la société civile pour assurer la cohérence des interventions.