Elle sortait de son travail et était en route pour rentrer. Un parcours habituel pour cette mère de famille sauf que cette fois-ci, elle a croisé des criminels sans scrupule. Mardi, vers 19 heures, à Anosiala, ils ont contraint la femme à leur donner son sac. Chose qu'elle a faite puisqu'elle n'a eu d'autre option pour sauver sa vie. Malgré cela, les malfaiteurs l'ont agressé sexuellement et ont mis un terme à sa vie. Le corps inerte a été découvert par des personnes qui empruntent également cet axe.
Selon les témoignages de la famille de la victime, une petite somme d'argent a été dérobée sur cette dernière. La famille lance ainsi un appel à témoignage avec une prime pour les personnes qui pourraient avoir des renseignements sur ces criminels. De son côté, la gendarmerie d'Ambohidratrimo est en pleine enquête mais se prive de donner des informations sur ce viol suivi de meurtre. La victime a laissé quatre enfants dont le benjamin est encore au stade de l'allaitement.
On imagine la peine de sa famille et surtout de ses enfants qui l'attendaient comme tous les soirs. Au moment où la lutte contre le viol bat son plein et alors que des campagnes sur la castration chimique sont martelées sur les médias, d'autres personnes ne semblent pas encore réaliser l'ampleur des peines y afférentes. Le nombre des violeurs placés sous détention préventive à la maison de force de Tsiafahy monte en flèche. Ils attendent dans cette prison leur procès qui mène vers la castration chimique assortie de perpète en cas de circonstances aggravantes. Cette affaire d'Anosiala-Ambohidratrimo mérite d'être traitée en profondeur puisque des gens sans scrupule et capables de tels crimes rôdent dans la nature.