Afrique Centrale: Commémoration - L'hommage des premières dames à Edith Lucie Bongo Ondimba

L'ouverture du colloque international marquant l'an 15 de la disparition d'Edith Lucie Bongo Ondimba, le 13 mars à Oyo, dans le département de la Cuvette, a été ponctuée par des témoignages d'Antoinette Sassou N'Guesso, Zita Oligui Nguema, Simone Ehivet Gbagbo et Mariam Sankara.

Organisée par la Fondation Edith-Lucie-Bongo-Ondimba (Félbo) en partenariat avec les éditions L'Harmattan Congo et Brune magazine, la rencontre a été placée sur le thème « Femmes, humanité et engagements, 15 ans après ». Regroupant d'éminentes personnalités venues d'horizons divers en présence du Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, le colloque international Edith-Lucie-Bongo-Ondimba a été un moment émouvant marqué par des témoignages pointus à l'égard de l'ex-première dame du Gabon, décédée le 14 mars 2009 à Rabat, au Maroc.

De Yacine Queenie Bongo Ondimba, la fille de l'illustre disparue, à la présidente de la Fondation Congo assistance, Antoinette Sassou N'Guesso, en passant par Zita Oligui Nguema, Mariam Sankara, la présidente de la Félbo, Patricia Kounkou, la ministre en charge de la Promotion de la femme, présidente du comité d'organisation, Inès Nefer Bertille Voumbo Yalo Ingani, et la ministre d'Etat, ministre de la Femme et de la Protection de la petite enfance du Tchad, Aminata Priscille Longoh, toutes ont salué la mémoire de l'ancienne première dame du Gabon.

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Selon certaines d'entre elles, Edith Lucie Bongo Ondimba a légué un héritage dont il faut perpétuer avec patience et persévérance, car elle croyait fortement à la capacité des femmes. « Au cours de ces quinze dernières années, le monde a connu de nombreux progrès, mais il reste encore beaucoup à faire. D'où la nécessité de réfléchir sur les défis à relever en s'inspirant continuellement des activités d'Edith Lucie Bongo Ondimba en faveur des femmes et des jeunes vulnérables », a souligné Yacine Queenie Bongo Ondimba.

Pour Zita Oligui Nguema, Edith Lucie Bongo Ondimba est une grande dame qui a su tenir avec dignité son rôle auprès de son époux. « Elle a su incarner l'adage qui dit, "Derrière un grand homme se cache une grande femme". Elle reste présente à travers ses oeuvres qui doivent se pérenniser de jour en jour », a souligné la première dame du Gabon.

Pour avoir rencontré Edith Lucie Bongo Ondimba à Brazzaville en 1986 et plus tard au Gabon après l'assassinat de son époux, Mariam Sankara pense que l'ancienne première dame du Gabon était une femme intelligente qui avait une bonne maîtrise de soi. « Elle fut une amie, une soeur pour moi. Nous sommes restées proches lors de mon séjour au Gabon et même après mon départ pour Paris. C'était une militante féministe, une militante dans l'âme, une vraie écologiste. Ses actions et ses oeuvres doivent se pérenniser pour les générations actuelles et futures », a témoigné la veuve Sankara.

Présidant la cérémonie d'ouverture, Antoinette Sassou N'Guesso a rappelé qu'Edith Lucie Bongo Ondimba ne pouvait pas être décrite à travers un seul discours, surtout à travers leur proximité et leur complicité. «Les thèmes choisis retracent bien la vie de l'illustre disparue », a-t-elle dit, saluant son engagement, son courage et son humilité. « Mon souhait est de voir ce colloque devenir une tradition et que ses actes soient publiés dans des revues scientifiques », a-t-elle ajouté.

Après ces témoignages, les participants ont suivi des communications à travers quatre panels. Il s'agit de « l'Engagement féminin et mutations contemporaines » ; « Engagement féminin et actions individuelles » ; « Engagement féminin et actions collectives » ; « Audace et engagement féminin ». Parmi les panélistes, il y a eu l'ancienne présidente de la République centrafricaine, Catherine Samba Panza, dont l'exposé a porté sur le « Leadership en temps de crise ».

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