Les tensions montent autour du procès à venir de Jean-Pierre Amougou Belinga et Léopold Maxime Eko Eko, accusés d'être impliqués dans l'assassinat du journaliste Martinez Zogo.
Des sources proches du dossier révèlent que des alliés et soutiens des deux hommes au sein du gouvernement camerounais mènent de nouvelles tractations pour obtenir leur libération.
Leur stratégie actuelle consiste à influencer la composition de la collégialité des magistrats qui présidera le procès, qui débute le 25 mars prochain.
Leur objectif: introduire deux juges civils acquis à la cause de Laurent Esso, un proche de Amougou Belinga, dans la collégialité, qui sera composée de trois magistrats.
En effet, dans une collégialité, c'est la majorité qui l'emporte. Si deux des trois juges sont favorables à Amougou Belinga et Eko Eko, il est fort probable qu'ils seront acquittés.
L'affaire Martinez Zogo a mis en lumière les luttes de pouvoir au sein du gouvernement camerounais. Un remaniement ministériel est envisagé pour éviter que ces luttes n'influencent le procès.