Guinée: « Pour redynamiser le cadre de dialogue, on aurait dû nommé dans les rangs des... » (Alpha Bayo, MAOG)

Dans un décret présidentiel lu à la télévision nationale, hier mercredi, le président de la transition, Général de corps d'armée Mamadi Doumbouya a nommé les nouveaux membres du gouvernement, après la dissolution du gouvernement Goumou.

À cet effet, nous avons rencontré ce jeudi 14 mars 2024, le coordinateur national de la Maison des Associations et ONG de Guinée (MAOG), Alpha Bayo qui s'est exprimé sur cette nouvelle nomination. Pour lui, le décret du Président de la transition, relève de son pouvoir discrétionnaire.

Ce responsable de la société civile indique que pour redynamiser le cadre de dialogue, il aurait dû quand-même nommé dans les rangs des grandes coalitions politiques.

"Le décret du Président de la transition, ça relève de son pouvoir discrétionnaire, donc il nomme qui il veut à n'importe quel poste.

Ce pendant j'ai un regard d'observateur, puisque nous avons été les premiers à demandé la dissolution du gouvernement et de mettre en place un gouvernement d'union nationale. Mais malgré le retard que cela a accusé, nous attendions à ce type de gouvernement, mais ce n'est pas le cas. Pour redynamiser le cadre de dialogue, on aurait dû quand-même nommé dans les rangs des grandes coalitions politiques, des organisations de la société civile cela pourrait contribuer d'avantage à apaiser le climat politique et social dans notre pays. Mais malheureusement, nous ne savons pas les critères qui ont prévalu le choix de ses ministres" , martèle-t-il.

Il poursuit en soulignant que le PM aurait dû respecté ces promesses pour la représentativité des femmes dans ce nouveau gouvernement.

"Lorsque le Premier ministre était à Kindia, il avait promit que les femmes seront représentées dans le futur gouvernement à hauteur de 30%, malheureusement nous sommes en dessous des 20%. Et pourtant une autorité, c'est le respect de la parole donnée, la représentativité des femmes dans les instances de prises de décisions. Le précédent gouvernement est responsable des différentes crises dans lesquelles nous nous trouvons aujourd'hui. Maintenant si on reconduit les 50% de ceux-ci, pour nous, on pourrait se contenter d'un remaniement ministériel, parce que la dissolution c'est vraiment faire un changement radical. Nous attendions quand même à ce qu'il ai de nouveaux visages qui peuvent redémarrer effectivement le processus de transition" , renchérit-il.

Il termine en félicitant les nouveaux membres du gouvernement, avant de les invité à travailler exclusivement dans l'intérêt supérieur de la nation.

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