Madagascar fait partie des pays bénéficiaires du programme de sûreté portuaire et de sécurité de la navigation (PSP) coordonné par la Commission de l'Océan Indien et mis en oeuvre par l'Organisation Maritime Internationale (OMI) et bien d'autres partenaires. « Ce programme vise à renforcer la sûreté portuaire et la sécurité de la navigation dans la région de l'Afrique orientale et australe ainsi que dans l'Océan Indien. Un atelier de consultation nationale est également organisé pendant deux jours à Madagascar dans le but de discuter ensemble, entre toutes les parties prenantes, le progrès réalisé et les défis qui s'imposent dans la mise en oeuvre de ce programme PSP », a fait savoir le Secrétaire général de la COI, lors de l'ouverture officielle de cet atelier hier au ministère des Affaires Étrangères à Anosy.
Échanges de données
« Les activités du programme sont tournées autour de trois volets, à savoir le renforcement de capacité des autorités et agences gouvernementales dans les affaires maritimes et la mise en oeuvre effective du Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires. Le développement d'un mécanisme régional de partage d'informations et d'échange de données sur les cargaisons et les passagers, n'est pas en reste. Les parties prenantes à Madagascar sont les ministères des Transports via l'Agence Portuaire Maritime et Fluviale (APMF), de la Justice, de la Sécurité Publique, de la Gendarmerie, de la Pêche, de la Santé, du Tourisme et de l'Environnement. La Douane, la Marine Nationale et l'Armée de l'Air et le Centre de Fusion des Informations Maritimes ainsi que les partenaires internationaux, sont également concernés. Une mutualisation des moyens et une harmonisation de leurs actions s'impose pour assurer la sûreté portuaire et la sécurité de la navigation. Certes, nous disposons de cinq bateaux pour effectuer des recherches et sauvetages en mer, mais une collaboration au niveau de la région permet de renforcer le contrôle de notre espace maritime. Raison pour laquelle, nous allons développer une plateforme régionale pour les échanges d'informations sur toutes les cargaisons et les passagers à bord des navires avant leur entrée dans chaque port d'un pays », a fait savoir Jean Edmond Randrianantenaina, le Directeur général de l'APMF.