Dans une enquête approfondie menée par le journaliste politique Jean-Marc Soboth, un sombre tableau se dessine sur l'état des sociétés sous le règne de Paul Biya. Intitulée "IL Y AVAIT QUOI AVANT? IL Y AVAIT ÇA AVANT!: LES SOCIÉTÉS SOUS PAUL BIYA TOMBÉES EN FAILLITE OU BRADÉES AUX ÉTRANGERS", cette investigation révèle la chute dramatique de nombreuses institutions clés dans l'économie camerounaise.
Depuis les débuts de son règne, plusieurs entreprises emblématiques du Cameroun ont été frappées par la faillite ou ont été bradées à des investisseurs étrangers. Parmi ces sociétés figurent la BCD (Banque Camerounaise de Développement), l'ONCPB (Office National des Commercialisation des Produits de base), le FONADER (Fonds National de Développement Rural), et bien d'autres.
L'article détaille comment des institutions telles que l'ADC (Aéroports du Cameroun) ont été cédées à des partenaires étrangers, affectant ainsi la souveraineté et la gestion nationale des ressources. De même, des sociétés clés dans des secteurs stratégiques comme le sucre, le ciment et l'aluminium ont été cédées à des entreprises étrangères, laissant le Cameroun dans une situation précaire sur le plan économique et industriel.
Le journaliste met également en lumière la disparition de plusieurs organisations agricoles et industrielles, ainsi que la liquidation de fonds de soutien aux petites entreprises. Ces événements dépeignent un sombre tableau de l'économie camerounaise, marquée par une série de faillites et de bradages.
Face à ces défis économiques majeurs, il est impératif pour les autorités camerounaises d'adopter des politiques économiques plus robustes et de promouvoir un environnement favorable aux entreprises nationales, afin de revitaliser l'économie et de garantir un avenir prospère pour le pays.