Afrique Centrale: Commémoration - Des personnalités saluent les actions humanitaires d'Edith Lucie Bongo Ondimba

A l'occasion du triste anniversaire du décès de l'ancienne première dame du Gabon, Edith Lucie Bongo Ondimba, de nombreuses autorités congolaises et gabonaises ont effectué le déplacement d'Oyo, dans le département de la cuvette, pour aller lui rendre hommage.

Le chef de l'Etat, Denis Sassou N'Guesso, père biologique de la défunte, et le président de transition au Gabon, Brice Clotaire Oligui Nguema, accompagnés de leurs épouses, ont déposé tour à tour, le 14 mars, les gerbes de fleur sur la tombe de l'ex première dame du Gabon, une femme d'action, une grande âme qui continue à susciter admiration.

Pour l'ambassadeur du Gabon au Congo, « la présence du président de transition, Brice Clotaire Oligui Nguema à Edou, pour la commémoration du quinzième anniversaire de la disparition du Dr Edith Lucie Bongo Ondimba, est une manière de célébrer les oeuvres laissées par la défunte, non seulement au Gabon, mais aussi au Congo ».

« C'est un jour mémorable, un jour de recueillement, de souvenir à l'ancienne première dame du Gabon. C'est un sentiment de reconnaissance, de joie, en tenant compte de la présence d'une forte délégation du Gabon », a déclaré René Makongo.

De son Côté, la ministre de la Communication et des Médias du Gabon, Laurence Ndong, a fait savoir que faire le déplacement de Libreville à Oyo est un devoir, au regard des souvenirs qu'elle garde de l'ex première dame du Gabon.

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« C'est un moment solennel et à la fois très triste pour nous, parce que le souvenir de Mme Lucie Bongo reste très présent dans notre pays. Raison pour laquelle nous avons effectué ce déplacement. Ses oeuvres parlent pour elle. C'était une femme d'action, elle a fait beaucoup de bonnes oeuvres qui témoignent d'elle. Nous ressentons toujours le vide qu'elle a laissé dans nos coeurs et dans l'écosystème associatif gabonais et même dans la vie de la nation gabonaise », a-t-elle dit.

Quant à la famille Bongo, elle s'est réjouie du recueillement. « La première dame du Gabon fut pour moi une tante, l'épouse de mon oncle. Je suis parmi ceux qui ont participé en premier lieu à leur mariage. Nous sommes très contents de venir nous incliner sur sa tombe, avec tout ce qu'elle a pu rendre comme service : la fidélité, l'honnêteté, etc. »

La députée de la deuxième circonscription électorale de Poto-Poto, Charlotte Opimbat, pense qu' Edith Lucie Bongo est un exemple à suivre.

« Mes impressions de tristesse et de joie à la fois. Tristesse parce que nous avons perdu une grande dame de valeur. C'est un manque à la famille biologique et à tout le Congo. Les impressions de joie parce qu'elle nous a légué un héritage. Nous voulons profiter de cette commémoration pour léguer cet héritage aux générations futures, pour pérenniser ce qu'elle avait commencé de faire afin que la femme trouve en elle un modèle », a-t-elle déclaré.

Les associations qui se sont dépassées pour la circonstance n'ont pas tari d'éloges pour sublimer cette véritable icône de l'humanitaire. Pour elles, « c'est un recueillement de grande envergure au regard de la notoriété de cette grande dame que nous avons eu l'insigne honneur de connaître ».

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