Dans le cadre d'une visite de travail qu'elle a entreprise dans la région de San Pedro du 5 au 8 mars 2024, l'ambassadrice de l'Union européenne (UE) en Côte d'Ivoire, Francesca Di Mauro a visité le port de San Pedro le 08 mars 2024. Elle est également allée s'imprégner des réalités de plusieurs femmes
Il s'est agi pour Francesca Di Mauro de partager avec les principaux acteurs du port de San Pedro, notamment le directeur général, Hilaire Marcel Lamizana, le niveau de réalisation de la mise en oeuvre du grand schéma directeur de développement des installations à l'horizon 2035, financé par l'UE.
Ce fut pour elle, l'occasion de manifester son intérêt sur la vision du Président de la République Alassane Ouattara, mise en oeuvre par la direction générale du port de San Pedro. Une vision qui tourne autour d'un développement intègre, d'une croissance inclusive et d'une richesse partagée, en vue d'un développement harmonieux du pays dans toute son intégrité.
« La vision est énorme et elle passe justement par la captation des produits qui, peut-être pour le moment, passent par d'autres ports des pays voisins ou bien vont directement à Abidjan. Alors que la voie la plus directe, la plus courte, c'est passer par San Pedro. Donc ça parait évident, en mon sens, que de développer ce port par son extension, pour pouvoir capter tous ces produits. La vision est par conséquent très réaliste et positive pour la région », a affirmé l'ambassadrice de l'UE.
De l'autonomisation des femmes
En prélude à cette visite au port de San Pedro, Francesca Di Mauro s'est entretenue la veille, à travers un panel, avec des actrices de l'Entreprise coopérative des agriculteurs de Meagui (Ecam). Une société coopérative spécialisée dans la collecte et la commercialisation du cacao, tenue par des femmes. D'autres femmes de la localité, également actives dans les domaines de la couture, la restauration et du social ont, par ailleurs, pris part à cette rencontre d'échanges. L'ambassadrice entendait ainsi s'imprégner des obstacles et des défis auxquels ces dernières se retrouvent confrontées dans leur quête d'autonomisation économique, en vue de leurs proposer de meilleures pistes de solutions.
Elle a indiqué que l'UE place la promotion du genre au coeur de toutes ses actions. Que ce soit à travers l'appui aux coopératives féminines par des financements bancaires, qu'au niveau de la formation professionnelle. À juste titre, elle dit avoir lancé récemment à Yopougon, une formation dans un lycée professionnel, dont 30% des apprenants sont des femmes. Elle a ajouté que cette formation se fait non seulement dans des métiers pour femmes, mais aussi en mécanique industrielle, dans le numérique et dans le coding.