Afrique: Elimination à la CAN, contrat renouvèle, intégration de jeunes en sélection.... - Aliou Cissé, droit au but !

En attendant sa première conférence de presse post CAN qu'il tient ce vendredi 15 mars pour la publication de la liste des joueurs convoqués pour les deux rencontres amicales du Sénégal contre le Gabon et le Bénin, Aliou Cissé a pris la parole sur la radio Sud Fm Ziguinchor. Invité de l'émission « Heure de vérité », le sélectionneur des Lions a profité de l'occasion pour lever sans détour le voile sur moult sujets. Morceaux choisis ;

« La confiance continue toujours entre la Fédération sénégalaise de football et moi »

« Depuis la Can je n'ai pas fait de sortie. Durant la CAN, j'étais un peu souffrant et c'était important de bien récupérer, d'être en famille avec les enfants et puis faire autre chose que le football. Être par exemple dans les programmes de l'Unicef. Peut-être, c'est à cause de cela que je me suis absenté. Le contrat n'a pas été renouvelé mais la confiance continue toujours entre la Fédération sénégalaise de football et moi.

Avec cette confiance du comité exécutif, le président Augustin Senghor continue à me faire confiance. Nous continuons le boulot. Cela veut dire que ces éliminatoires de la Coupe du monde sont très importantes. Elles vont arriver au mois de juin ainsi que les éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations en 2025 au Maroc. Logiquement, le contrat va jusqu'à la CAN 2025. Après cette CAN au Maroc, je suis en fin de contrat. Le contrat s'arrête en 2025. La confiance de l'institution fédérale aujourd'hui, c'est la CAN 2025. Après nous verrons.

« J'ai vécu la CAN, (élimination prématurée des Lions en huitième de finale) avec un goût d'inachevé. Je peux dire que nous avons bien préparé cette CAN. Depuis pratiquement six à sept mois, nous avons préparons la CAN. Nous avions anticipé sur tout et nos trois premiers matchs l'ont montré sur le plan du jeu, tactique, physique et technique. Je crois que l'on a montré de très grandes choses dans cette compétition.

Même sur le quatrième match, malgré qu'on ait perdu le match. Nous débutons carrément ce match en marquant ce but-là. Petit à petit, on a perdu le fil. La Côte d'Ivoire a repris le jeu sans pourtant autant être véritablement dangereuse. En deuxième période, je crois que l'on aurait pu tuer le match. On a eu plusieurs fois le but du 2 à 0, on ne l'a pas mis. Sans compter le pénalty de Ismaila Sarr qui a été refusé. Effectivement, il y a une grosse frustration. Je pense que dans cette compétition, la meilleure équipe est sortie un peu plus tôt.

« Pas de quota de joueurs, l'équipe nationale c'est les meilleurs Sénégalais »

« Je compte sur tout le monde. Ce n'est pas parce que l'on a été éliminés en Côte d'Ivoire que vais commencer à remettre tout en cause et faire une révolution tant qu'ils sont compétitifs. Il y a effectivement une jeunesse qui est en train d'arriver et je ne peux fermer les yeux là-dessus. Mais en réalité, on ne va pas mettre le pistolet sous la tempe à quelqu'un et lui dire que tu arrêtes ta carrière internationale.

C'est à eux de voir. Maintenant, c'est qui m'intéresse, c'est de mettre une certaine concurrence entre les joueurs. Il y a une concurrence saine qui est là par rapport à un mélange entre les jeunes et moins jeunes joueurs. Il s'agit de constituer une équipe compétitive, capable de défendre les couleurs du Sénégal dignement et d'atteindre les objectifs. C'est un débat qui ne va jamais s'arrêter. Mais l'équipe nationale, il n'y pas de quota de joueurs expatriés ou locaux.

Si on me demandait de faire un quota de joueurs locaux, je le ferais. Mais l'équipe nationale, c'est les meilleurs Sénégalais où ils sont. Qu'ils soient au niveau local, à l'extérieur ou à la planète Mars. Là où il y a le meilleur Sénégalais, je le mets. Aujourd'hui, Amara Diouf, il a quel âge ? Il a quinze ans et pourtant il viendra pour apprendre, pour voir. Je ne mets pas un joueur local pour qu'on dise qu'il a mis un joueur local. Ce n'est pas cela. Aujourd'hui, il n'y a pas de quotas. Je ne fais pas de discrimination, de distinguo.

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