Congo-Brazzaville: Gouvernance sanitaire - Des initiatives pour assainir le secteur privé de la santé

Dans un point de presse conjoint Ordre national des médecins, Alliance du secteur privé de la santé, police administrative, l'inspecteur général de la santé, le Pr Richard Bileckot, a annoncé une série d'opérations visant à ramener à l'ordre des structures sanitaires illégales.

« En s'appuyant sur les textes en vigueur, après les périodes de sensibilisation et de vulgarisation de la règlementation, les sanctions s'en suivront allant des amendes jusqu'à la fermeture », a déclaré l'inspecteur général de la santé, le Pr Richard Bileckot, évoquant la mise en place, cette année, d'un système de veille et d'alerte. Selon lui, il y a, en effet, les structures de santé qui sont en règle et doivent améliorer davantage l'offre des soins tandis que d'autres exercent de façon illégale mettant en danger la santé d'autrui.

Pour sa part, le président de l'Ordre national des médecins du Congo, le Pr Alain Mouanga, est revenu sur l'exercice de la profession médicale qui se fait dans des conditions particulières. « Un médecin n'est pas un commerçant. C'est plutôt celui qui a un diplôme de médecine, qui a prêté serment, qui est inscrit dans l'Ordre national des médecins et est autorisé à exercer », a-t-il expliqué. Une manière de dénoncer ceux qui usurpent le titre, qui ne tiennent pas compte des règles morales, de l'éthique et de la déontologie.

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A vrai dire, toutes les parties reconnaissent que le secteur privé de la santé joue un rôle important en matière d'offre de soins même si certains acteurs ne sont pas en règle. Ainsi, le président de l'Alliance du secteur privé de la santé, Jean Daniel Ovaga, a rappelé que le privé dispose de beaucoup d'atouts mais est victime des préjugés. « Le secteur privé contribue à plus de 50% d'offre de soins. Nous allons donc faire plus d'efforts pour que ceux qui sont dans l'informel basculent dans le formel », a-t-il fait savoir.

Pour la bonne marche des leviers privé et public sur lesquels repose la politique nationale de santé, l'inspection générale de la santé, la police administrative, l'Ordre national des médecins ainsi que l'Alliance du secteur privé de la santé vont devoir travailler main dans la main afin d'assainir le secteur pour le bien-être sanitaire de la population.

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