Plus de six millions de Fcfa. C'est la valeur des équipements médicaux qui ont été offerts par l'Union européenne (UE) à l'infirmerie de la Maison d'arrêt et de correction de San Pedro dans le cadre du projet Radars (Renforcer activement les droits des détenus, améliorer leur réinsertion sociale et leur santé), financé à hauteur de plus de 700 mille Euros, soit 470 millions de Fcfa. C'était à la faveur de la récente visite de travail, dans la cité balnéaire, de l'ambassadeur de l'UE, Francesca Di Mauro du 05 au 08 mars 2024.
Ces équipements médicaux sont composes d'un stérilisateur, de tambours, de boites de chirurgie, de matériel d'hygiène, de tubes de prélèvements, de tests de dépistages rapides du paludisme, de l'hépatite et de la drépanocytose. La prison a, par ailleurs, reçu des moustiquaires et des sacs de riz.
L'ambassadeur de l'UE, Francesca Di Mauro, a officiellement remis lesdits équipements, les vivres et les non-vivres au commandant Oupoh Jackie, chef de l'établissement pénitentiaire. Au-delà de leurs procurer du bien-être médical pendant leur détention, la diplomate entend travailler sur la question de la réinsertion des prisonniers dans la société. À l'en croire, le projet prévoit initier ces derniers à divers métiers. Notamment dans les secteurs de la couture, la décoration et l'agriculture.
Le projet est parallèlement mis en œuvre par trois Ong et s'étendra sur une période de trois ans. Notamment l'Action des chrétiens pour l'abolition de la torture de Cote d'Ivoire (Acat-Ci), Prisonniers sans frontières et la Balle aux prisonniers (Bap).
Ce projet vise à améliorer les conditions de détention en Côte d'Ivoire, afin qu'elles soient en conformité avec les « règles Mandela » adoptées en 2015 par les Nations Unies dans sept (07) Maisons d'arrêt et de correction (Mac). A savoir, celles d'Abidjan, Abengourou, Bouaké, Man, San Pedro, Sassandra et Daloa. Il cible aussi, trois Centres d'observation des mineurs (Com) à Abidjan, Bouaké et Man.