Elle a transporté ses fans dans « Tsy au Poaly », un tube qui a rempli les pistes de danse des discothèques et clubs des grandes villes de Madagascar. D'ailleurs l'oeuvre a été appréciée par les artistes de sa génération. Récemment, elle sort un autre single, « Efa go ».
« Les embouteillages à Tana, avec les gens se pressant pour attraper le bus, m'ont inspiré », a-t-elle avancé. En effet, en voyant une jeune demoiselle attendre le bus, Minah avait une idée en tête. « En fait, le bus est une métaphore. À Tana, les bus peuvent parfois changer de direction en cours de route, laissant de nombreuses personnes attendre en vain. Je ne dis pas que tous les hommes font ça, mais, certains se comportent comme le bus de Tanà...
Donc le petit copain n'est jamais venu et la demoiselle est partie. Le sens de la chanson est un concept qui évoque le départ, le mouvement et le changement, avec toutes les émotions et les possibilités que cela implique », explique-t-elle. « Efa go » est un langage familier qui se traduit par « Déjà parti ».
L'auteure passe un message fort. « « Efa Go » est un rappel de ne pas rester immobile en attendant quelque chose qui ne viendra peut-être jamais ». Donc Minah incite les jeunes à se mouvoir, et surtout à avoir confiance en eux. « Il ne faut pas perdre son temps à attendre quelqu'un qui ne reconnaît pas notre valeur. Ce morceau nous encourage à saisir les opportunités qui se présentent à nous, à avancer vers notre destinée avec confiance et détermination, car c'est en prenant des risques que l'on peut vraiment vivre pleinement sa vie ». La volonté, le dévouement, le courage ainsi que la confiance, tout cela, Minah Bolimakoa le résume dans une chanson teintée d'afrobeat.