Kaolack — La candidate de la coalition de l'Alliance pour la relève citoyenne (ARC) à l'élection présidentielle du 24 mars prône le "patriotisme économique", estimant que le Sénégal ne peut être développé que par les Sénégalais.
"Nous aimons notre pays mais ce que nous acceptions depuis des années, nous le refusons aujourd'hui. Nous n'accepterons plus que nos ressources naturelles soient dilapidées ou exportées à l'étranger, au détriment du peuple sénégalais. Nous sommes pour le patriotisme économique. Le Sénégal ne peut être développé que par les Sénégalais", a-t-elle fait valoir.
S'exprimant à l'étape de Kaolack (centre) dans le cadre de la campagne électorale, Anta Babacar Ngom a insisté sur la nécessité de développer et de promouvoir le concept "consommer ce que nous cultivons, cultiver ce que nous consommons".
"Personne ne peut venir nous construire notre pays ! C'est à nous de le faire par nos compétences, notre savoir-faire, nos forces, nos croyances, nos atouts et la force de notre jeunesse", a-t-elle indiqué.
Elle a aussi souligné que le Sénégal dispose d"'un atout sans commune mesure, qui n'existe nulle part ailleurs dans le monde, le capital humain" avec la jeunesse et les "braves" femmes.
"Nous jeunes et femmes constituons la richesse de notre pays. C'est pourquoi, j'invite tout le monde à oeuvrer pour le développement du Sénégal au lieu de croire que d'autres viendront le faire à notre place", a-t-elle insisté.
Elle invite les Sénégalais à "marquer la rupture et la relève", le 24 mars, soulignant que "ce sont les jeunes du Sénégal qui ont pris la décision et l'engagement de diriger leur propre mais de ne pas le confier à quelqu'un d'autre".
Estimant que le véritable problème du Sénégal demeure l'emploi des jeunes, elle a soutenu que ce problème ne peut être résolu que par une politique d'industrialisation.
"Pour résoudre le problème de l'emploi dans ce pays, les discours politiques n'y peuvent rien. Depuis des années, on ne parle que de politique dans ce pays qui ne nous apportent absolument rien", a-t-elle regretté.
Elle a déploré la situation actuelle de la région de Kaolack, "jadis bassin arachidier du Sénégal, avec des potentialités qui peuvent contribuer à son véritable développement, si la volonté politique y est", a conclu la candidate de de la coalition de l'Alliance pour la relève citoyenne (ARC).