Congo-Kinshasa: Programme sino-congolais - La primature lance officiellement la deuxième phase

Le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé le 18 mars une importante réunion au siège de l'Agence de pilotage, de coordination et de suivi des conventions de collaboration signées entre la République démocratique du Congo (RDC) et les partenaires privés (APCSC), dans le cadre de la relance des activités du programme sino-congolais.

L'heure est désormais à la normalisation après une pause dans l'exécution du programme sino-congolais afin d'évaluer sans complaisance l'accord signé en 2008, soit seize ans déjà. Le 15 mars dernier, il y a eu la signature par les parties de l'avenant 5 qui met fin aux renégociations entre les deux parties. Cet important avenant regroupe pratiquement toutes les « revisitations » négociées au cours de la période de pause. Par ailleurs, il contribue également à jeter les nouvelles bases pour répondre aux attentes de la population en terme d'infrastructures en échange des ressources naturelles exploitées.

Pour bien marquer cette reprise officielle, le Premier ministre a présidé personnellement cette cérémonie de relance au siège de l'APCSC devant quelques membres de la présidence et du gouvernement, sans oublier l'Inspection générale des finances, auteure du rapport incendiaire ayant conduit aux renégociations des termes de l'accord de 2008. Il a assuré l'accompagnement de la primature dans la réussite de cette deuxième phase. Par ailleurs, il en a profité pour lancer un appel sur la nécessité d'étendre utilement l'expérience du programme sino-congolais.

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Pour lui, l'agence de pilotage doit s'en inspirer pour toutes les autres conventions de collaboration. « Mon office reste ouvert à vos sollicitations pour que nous puissions, ensemble, répondre aux grands défis de développement de la RDC, notamment par le programme sino-congolais et les autres conventions à venir », a expliqué Sama Lukonde. Bien entendu, il n'a pas manqué de souhaiter plein succès à cette deuxième phase qui coïncide avec le nouveau quinquennat du président de la République, Antoine-Félix Tshisekedi Tshilombo.

Appuyant cette recommandation de la primature, l'APCSC a enfoncé le clou sur l'importance du programme sino-congolais dans le cadre des efforts de reconstruire les infrastructures nationales par la valorisation des ressources naturelles. En tant que trait d'union entre l'exploitation des ressources naturelles et les besoins en infrastructures de base, l'agence de pilotage joue un rôle primordial dans la matérialisation de la vision présidentielle.

Pour rappel, l'APCSC sert d'interface entre les différentes parties et entités intéressées par les projets issus des accords de collaboration. Par cette mission stratégique, on comprend mieux l'insistance du Premier ministre sur la nécessité pour les dirigeants de cette agence de faire de bons choix dans le futur. La renégociation de l'accord de 2008 représente sans conteste un tournant majeur dans la relance des activités du programme sino-congolais.

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