2030, c'est demain. Le rêve que l'on a tant caressé s'est enfin concrétisé. Le Maroc rejoint donc la liste fermée des pays hôtes du Mondial, le plus prestigieux événement sportif qui soit.
Il y a sûrement lieu de s'en féliciter avec notamment ces nombreux projets et chantiers qui promettent. Les Casablancais par exemple sont en passe de se familiariser non seulement avec le tramway mais aussi avec le busway tout en aspirant à davantage de changement et d'amélioration.
Mais là où le bât blesse, c'est au niveau des taxis. A commencer par l'état des véhicules dont certains sont d'un autre âge. Y a-t-il quelques responsables à bord pour décider que ces engins roulant à tombeau ouvert soient mis hors d'état de nuire ?
Ou encore ceux crades que l'on a oublié de nettoyer depuis l'ère des temps à l'image parfois du conducteur de service ?
Sans parler de celui qui, bien que libre, refuse de prendre un client sous prétexte que le trajet n'est pas à son goût. Ou celui qui se passe du compteur pour imposer son propre tarif... Ou encore celui qui contraint le pauvre passager à se farcir une insupportable cacophonie censée être de la musique quand il ne s'agit pas d'une drôle de prêche.
L'on se gardera bien évidemment de généraliser, mais il n'en reste pas moins qu'il urge de mettre un terme aux agissements de ces vermines qui nuisent à la profession...
L'Etat a, par ailleurs, un rôle à jouer concernant les applications qui constituent de plus en plus un recours pour bon nombre d'usagers, comme cela existe sous d'autres cieux.
Il faut que ce soit réglementé pour que soit mis fin à cette barbarie régnante ponctuée d'agressions sauvages.