L'ancien ministre des Transports et député national Cherubin Okende sera inhumé mercredi 20 mars, soit huit mois après sa mort.
Selon le programme des obsèques communiqué ce mardi par sa famille biologique et son parti politique Ensemble pour la République, une veillée mortuaire va être organisée ce même mardi à partir de 19h00 à Kinshasa.
Des cérémonies d'hommage avant l'inhumation sont prévues mercredi 20 mars à la morgue de l'hôpital du cinquantenaire et à la cathédrale Notre dame du Congo.
Le programme ne prévoit pas une cérémonie officielle. Les députés et cadres de son parti politique Ensemble pour la République vont toutefois rendre des derniers hommages à l'illustre disparu.
L'ancien ministre des Transports a été retrouvé mort dans sa voiture le 13 juillet 2023 sur l'avenue des Poids lourds, non loin des installations de Sep-Congo.
Rappel des faits
Les premières informations ont fait état de l'enlèvement de Cherubin Okende au parking de la Cour constitutionnelle où il s'était rendu pour répondre à un rendez-vous qui a été annulé.
La justice avait annoncé, quelques heures plus tard, à la presse que l'ancien porte-parole de Ensemble pour la république était mort par balle dans des circonstances que des enquêtes devraient élucider. Elle a rejeté la thèse selon laquelle Cherubin Okende s'est rendu à la Cour constitutionnelle pour répondre à un rendez-vous, le jour de sa mort.
Résultat des enquêtes
Plusieurs interrogations ont été suscité par le décès de Cherubin Okende.
Sa famille biologique et sa famille politique ont exigé qu'une enquête internationale soit diligentée pour faire la lumière autour de sa mort.
Le gouvernement congolais a adhéré à l'idée d'une enquête mixte menée par des enquêteurs sudafricains, belges, ceux du BCNUDH et des médecins légistes congolais.
Le 29 mars dernier, le Parquet général près la Cour de cassation a annoncé que les conclusions de ces investigations convergeaient sur un suicide.
Selon le parquet, il s'agit-là d'une conclusion des experts internationaux et nationaux basée sur la balistique, la toxicologie et l'autopsie.
« Son corps n'a pas été criblé des balles. L'ancien ministre s'est auto-infligé une balle à la trempe », pouvait-on lire dans la dernière version des rapports des experts.
Invitée le 4 mars dernier pour réceptionner, prendre connaissance et, au besoin faire des observations sur les rapports d'enquête ; la justice se disant ouverte à une contre-expertise ; la famille du défunt n'a pas donné suite à cette invitation.
La justice a toutefois fait parvenir ces rapports à la famille. Plus rien ne suit. Le dossier est ainsi classé.