Pour leurs transactions ou accès à la mer, Ouaga coche également Lomé. C'est ce que l'on constate après que Niamey ait fait le pas plusieurs semaines plus tôt en venant disputer les termes des opérations avec les autorités togolaises qui gèrent les opérations portuaires. En effet, selon nos confrères de Togofirst, le Burkina veut renforcer sa relation commerciale avec le Togo. D'après le texte, « le Togo et le Burkina Faso ambitionnent d'accroître leurs échanges commerciaux et misent, pour ce faire, sur l'amélioration de la fluidité des transports sur le corridor Lomé-Ouagadougou. Le sujet était au centre d'une rencontre qui s'était déroulée en milieu de semaine dernière à Lomé entre les délégations ministérielles des deux pays. A la rencontre de Lomé, les deux parties ont identifié les obstacles majeurs à la fluidité des transports le long du corridor Lomé-Ouagadougou, et proposé des solutions pour augmenter les échanges commerciaux. Du côté de Lomé, les autorités annoncent oeuvrer pour transcender les obstacles sur ce corridor conformément à leur ambition de faire du Togo, un hub logistique et de service pour desservir l'hinterland ».
De même, poursuit le texte en question, « la fluidité des transports sur le corridor est plus indispensable pour le Togo qui a le Burkina comme important partenaire. En effet, selon l'Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED), au cours du quatrième trimestre de l'année 2023, le Burkina Faso occupe la deuxième place parmi les principaux clients du Togo, avec une part relative de 8,4 %. Les exportations de Lomé vers le pays des hommes intègres au cours de la période considérée, se sont évaluées à 21,6 milliards FCFA ».
Comme quoi, les pays de l'AES optent pour le Togo comme le partenaire sûr pour leurs affaires.