Sur les 15 médaillés glanées jusque-là par le Sénégal aux 13èmes Jeux africains d'Accra, le judo sénégalais s'est taillé la part du lion. Sur les onze disciplines engagées, il a mis sur son escarcelle quatre médailles dont une en or. Ce précieux métal, le seul du Sénégal, vient de Monica Sagna qui s'est imposée dans sa catégorie des plus de 78 Kg. Cette moisson constitue un réel motif de satisfaction pour le directeur technique Me Kalidou Gata Ba. Ce, en dépit du nombre réduit de combattants et les difficultés auxquelles le judo sénégalais fait face après la perte du dojo national.
Le judo a tiré son épingle aux Jeux africains d'Accra dans le tableau des médailles. Sur les 15 médailles glanées jusqu'ici (1 en or, quatre en argent et 9 en bronze), le judo sénégalais s'est taillé la part du lion avec quatre médailles. La seule médaille d'or est l'oeuvre de Monica Sagna qui s'est imposée chez les moins de 78 kg. Elle est suivie des deux médailles d'argent de Mbagnick Ndiaye (+100 kg) et Abderrahmane Diao (moins de 90 kg) et par celle en bronze décrochée chez les lourdes par Georgette Sagna (+78 kg). Cette bonne moisson place le Sénégal aux premières dans le rang des onze disciplines engagées par le Sénégal. Ce qui constitue un bon motif de satisfaction pour Me Kalidou Gatta Bâ, directeur des équipes nationales. Ce, en dépit du nombre réduit de tireurs que le Sénégal a aligné dans la compétition. Mais aussi des conditions difficiles auxquelles la discipline est confrontée suite à la perte du dojo national.
«Avec une délégation de 8 combattants, l'équipe du Sénégal est revenue avec quatre médailles. Si on avait plus de combattants, on aurait eu plus. On a été limités par le ministère des sports qui nous a donnés 8 billets. On pouvait arriver en finale et gagner la médaille d'or de la compétition par équipe si on avait plus de combattants. On a vu qu'on a sacrifié dans la compétition par équipes, les catégories 73 kg et moins de 57 Kg. Si on avait deux tireurs de plus, on aurait pu revenir avec l'or en équipe», confie-t-il.
«Le judo traverse des moments un peu difficiles avec le dojo national que l'Etat a repris. On n'a pas de dojo où nous pouvons nous entraîner. C'est un des paramètres qui nous ont bloqués», ajoute-t-il.