Ondjiva (Angola) — Le directeur du Bureau de Développement Intégré et Economique de la province de Cunene, Felisberto Hisimongula, a appelé mardi les hommes d'affaires du secteur minier à investir dans l'exploration des roches ornementales, du complexe gabbro-anorthositique de la région.

Dans une déclaration à l'Angop, il a considéré que le niveau d'exploration minière à Cunene est "très faible", par rapport aux provinces de Huila et Namibe, encourageant ainsi la classe d'affaires à investir davantage dans cette zone.

Selon le PLANAGEO, le complexe gabbro-arnothositique de Cunene (roches ornementales), avec une extension de 45 mille kilomètres carrés, est le deuxième plus grand au monde.

Selon Felisberto Hisimongula, la province de Cunene dispose de suffisamment de matériel pour être exploré pendant plus de 30 ans, avec des conditions d'écoulement par la route nationale 105, qui présente de bonnes conditions pour le transport de ce minerai.

Il a rappelé que le processus d'exploration des roches ornementales, basé sur le complexe gabbro-anorthositique, a débuté en 2023, avec l'exploration du quartzite et du marbre, dans la commune d'Otchijau, municipalité de Cahama.

Dans la région, a-t-il expliqué, quatre sociétés sont agréées et opèrent activement.

Il s'agit des sociétés Hipermáquinas et Rodang, qui développent actuellement le processus d'exploration des roches ornementales dans la ville de Canhemei (Cahama), tandis que Transit África et Angostone sont en phase de prospection.

Il a souligné qu'il existe actuellement en stock deux mille blocs de différentes variétés de pierres ornementales, comme le marbre vert, jaune et blanc, avec des marchés en Chine, en Italie et en Espagne.

Il a déclaré qu'en raison de la saturation du marché, les entreprises ont arrêté leur production et continueront après avoir épuisé leurs stocks.

Felisberto Hisimongula a ajouté que les entreprises susmentionnées emploient 30 travailleurs formés dans divers domaines du secteur, dans des secteurs tels que l'ingénierie minière, les marteleurs, la géologie, la recherche, les gradins, les opérateurs de machines et la mécanique.

Dans le cadre de la responsabilité sociale, il a dit que l'entreprise Rodang est en train de construire une école avec trois salles de classe, ainsi que d'ouvrir un point d'eau, avec la capacité de produire 35 mille litres par heure, désormais à la disposition de la communauté.

Comme contraintes, il a pointé le manque de présentation des rapports de production, et par conséquent le paiement de redevances, correspondant à 2% de la production extraite en vertu de la loi qui approuve le code minier.

Il a également souligné le non-respect des prestations de responsabilité sociale au profit de la population, par certaines entreprises, dont les informations ont été partagées par le ministère de tutelle.

Il a rappelé que l'octroi des licences aux sociétés susmentionnées relève de la responsabilité du ministère des Ressources minérales, du Pétrole et du Gaz et que, dans le cadre des pouvoirs administratifs, l'autorisation des sociétés d'exploration des granulats a été transférée aux municipalités.

Le responsable a fait savoir que 10 entreprises sont agréées au niveau provincial, dont six se limitent à l'exploration de matériaux inertes utilisés dans la construction civile, comme le sable, la terre et le granit pour la pierre concassée.

Il a expliqué que les granulats sont utilisés dans des projets visant à lutter contre les effets de la sécheresse dans le sud de l'Angola, en cours dans la province, tels que les barrages de Ndue et Calucuve, le Canal de Cafu, le barrage de Cova do Leão, entre autres.