Afrique: 13es Jeux africains - L'athlétisme se positionne

Le jour 13 des 13es Jeux africains a commencé par une note de satisfaction avec les Etalons rugbymans qui sont venus à bout de l'un des favoris pour le titre, le Kenya.

Les Etalons, dans le rugby à 7, avaient la lourde responsabilité d'entamer sous de bons auspices l'entrée en compétition des Burkinabè en cette 13e journée des 13es Jeux africains. Même si leurs adversaires s'appellent Harambée Stars du Kenya, premiers sur le continent en la matière. Bien organisés autour de leur capitaine, Adama Démé, les Etalons font la résistance d'entrée. Ils finissent par encaisser le premier essai qui compte 5 points. Piqués dans leur amour propre, les Burkinabè sortent de leur torpeur. Ils reviennent au score par l'entremise de Cheick Abass Sawadogo.

Mieux, ils prennent même une avance (10-5) avec une réalisation signée Abdoul Gafour Karambiri. Avance qui ne sera plus rattrapée jusqu'au 2x7 minutes de temps règlementaire. Avec cette histoire combien importante, l'équipe nationale du Burkina du rugby à 7 se prépare maintenant à tutoyer demain, successivement l'Ouganda et le Bénin. Le capitaine de la sélection, Adama Démé, avoue que c'est le mental qui a fait la différence. « Cela nous fait toujours plaisir de titiller les grandes équipes.

Au départ, certains ne vendaient pas cher notre peau, car, le Kenya, c'est le haut niveau. Nous avons montré qu'au Burkina, nous jouons bien au rugby », a laissé entendre Démé avant de lancer un cri du coeur aux autorités sportives burkinabè pour plus d'attention à leur égard. Son entraineur, Cheick Hamidou Ouédraogo, a abondé dans le même sens. « Nous n'avons même pas un terrain d'entrainement au pays. S'il vous plait, un terrain pour nous », s'est lamenté le coach des Etalons. Il a informé que pour affronter le Kenya, son équipe s'est préparée mentalement et physiquement. « Nous avons visionné des vidéos de l'adversaire », a-t-il laissé entendre. Coach Cheick Hamidou Ouédraogo est on ne peut plus clair : « notre objectif est maintenant la médaille d'or ».

Sita Sibiri sur la bonne marche

Face à la rareté de médailles, le Burkina a reposé ses chances sur l'athlétisme. Cette discipline est la grande productrice de ce métal précieux pour le Burkina, lors des rendez-vous pareils. Elle l'entame bien avec notamment Sibiri Sita. A 20 ans, elle est en train de laisser ses empreintes dans ces jeux.

D'abord en quart de finale de l'épreuve des 400 m, elle battait le record national en se classant 2e de sa série, synonyme d'une qualification pour les demi-finales. A ce niveau de la compétition, c'est encore elle qui valide son ticket pour la finale en se classant 2e avec un temps de 52,13, encore un nouveau record pour le Burkina. Dans la même discipline, Madina Touré est aussi en finale. Engagée dans l'épreuve des 100 m haie, la jeune Burkinabè a mis tout le monde d'accord en se frayant le chemin de la finale.

Souleymane Salam Ouédraogo en finale des 100 m haie est arrivé 8e. Il n'y a pas eu de la continuité en boxe. En effet, Israël Mano qui était inscrit dans les 86-92 kg n'a pas pu suivre les traces de Mathias Napaongo, vainqueur la veille. Il a été vaincu par l'Egyptien Elsalamony.

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