Alors que la ville de Labé est à nouveau secouée par une crises de carburant et que la file indienne habituelle se forme presque quotidiennement, l'on se demande si ce n'est que Labé dans l'oeil du cyclone de la crise et pourquoi il en serait ainsi.
Pour ce faire, il y a quelques jours, le maire Mamadou Aliou Laly Diallo a dû réagir à la question expliquant s'être adressée à la SONAP mais sans réponse substantielle à partager avec le public.
Le colonel Étienne Tounkara préfet de Labé avait fait l'objet de la même sollicitation pour éclairer la lanterne publique mais s'est barricadé pour sa part devant un rapport de la SONAP avant de se prononcer et nos tentatives de le joindre ce matin du mercredi (ndlr 9h57) sont restés vaines, le préposé ne décrochant son téléphone.
Déjà, la veille, contacté les responsables locaux de la SONAP nous ont signifié qu'ils se devaient de discuter avec la cellule de communication nationale qui s'entretiendrait au besoin avec la presse si elle s'estime favorable.
Sans en démordre, ce mercredi notre rédaction a joint au téléphone le gouverneur de région Colonel Robert Soumah absent de son chef lieu mais qui nous a tout de même dit avoir reçu la veille un rapport du préfet qui le tient de la Sonap à son tour: "ils disent que la desserte retarde certes, mais des camions sont en route..."
Quoiqu'il en soit, au marché noir pour ceux qui voient encore de l'essence estiment le prendre entre 20.000 et 25.000 et la course habituelle de 5000 chez les taxis motos coûte 10.000 à 12.000 francs.
Des conducteurs de taxis nous expliquent que les alentours de la préfecture de Labé desservent normalement et qu'ils se font servir parfois de ces zones pour éviter les rangs.