Sénégal: Présidentielle 2024 - Reclus à Doha, Karim WADE n'a pas donné des consignes de vote

En cette période d'ébullition politique, à seulement quatre jours du scrutin présidentiel, qui met en compétition 19 candidats, les états-majors se déchaînent pour soutenir le candidat de leur choix.

Des consignes affichées de vote fusent de partout et les alliances se nouent ça et là. Le Parti démocratique sénégalais (PDS, formation politique de l'ancien président Abdoulaye WADE) est resté aphone depuis le rejet de leur recours déclaré irrecevable par la Cour suprême le 15 mars. La candidature non retenue de son leader, Karim WADE, fils de l'ex-président sénégalais de 2000 à 2012, continue à alimenter les conjectures.

Reclus à Doha ( la capitale qatarie) depuis sa sortie de prison en 2016, suite à une grâce du président Macky SALL, Karim Wade, qui ne sera pas au rendez-vous de l'élection présidentielle du 24 mars prochain, pour une seconde fois, n'a pas dit son dernier mot sur la position à adopter du PDS dans le choix favori d'une éventuelle alliance. Au dernier virage de la campagne électorale, les coalitions se dessinent. Les candidats cherchent renfort auprès de certains candidats recalés par le Conseil constitutionnel.

Vote de Karim WADE, entre ballon de sonde et pétard mouillé

Le parti de la mouvance présidentielle avec à leur tête l'ex- Premier ministre Amadou Ba diffuse des informations sur les réseaux sociaux depuis ce mercredi, affirmant que la coalition Karim 2024 lui a apporté son soutien.

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Ce qui est totalement en déphasage avec la réalité. Karim Wade, le fils de l'ancien président Abdoulaye Wade, exilé au Quatar depuis des années et chef de file de la coalition K24 à travers un tweet parvenu à Confidentiel Afrique apporte des éclaircissements : » Dans cette campagne électorale, je constate beaucoup d'agitation, de manoeuvres et d'intox autour de la stratégie que la Coalition K24 et le PDS pourraient adopter en vue de l'élection présidentielle de dimanche prochain. Pour l'instant, nous n'avons pris aucune position, plusieurs candidats m'ont déjà appelé et je viens d'échanger longuement avec Khalifa Sall.

Je viens par ailleurs de prendre connaissance des dernières tendances officielles des instituts de sondage qui nous accompagnent depuis 6 mois. Aucun des candidats n'atteint le niveau que j'avais obtenu en termes d'intentions de vote à la veille de mon élimination arbitraire et injuste par le Conseil Constitutionnel.

Ces tendances montrent clairement qu'il y aura un second tour.

La réflexion continue... »

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