Le PDS Richard Ramanambitana a déclaré qu'il est prêt non seulement à travailler de concert avec le conseil municipal mais il restera également à son écoute pour atteindre l'objectif qui est de redorer le blason d'Antananarivo sur tous les plans.
Dans le cadre de la gestion de la Capitale, la session extraordinaire du conseil municipal de la Commune urbaine d'Antananarivo a débuté, hier, et ce pour trois jours. Plusieurs points seront examinés lors de cette session. Il s'agit, notamment de l'amendement de l'organigramme portant sur la mise en place de deux adjoints au PDS, auparavant, il n'y a eu qu'un seul adjoint au maire. Sans omettre la fusion de direction ou le changement de direction dans l'organigramme, par exemple la cellule d'audit interne. Lors de cette session, les conseillers municipaux ont posé des questions à l'endroit du Président de la Délégation Spéciale. Il s'agit, entre autres, de se pencher sur le cas du personnel, à savoir le paiement de son salaire, le problème de la Société Municipale d'Assainissement (SMA) a été également soulevé. Sans parler des autres sociétés que certains conseillers n'ont pas hésité à critiquer quant à leur fiabilité.
Défi à relever
En guise de réponse, le PDS a souligné que c'est la transparence qui est le mot d'ordre pour la gestion de la ville d'Antananarivo. Il a tenu ainsi à souligner qu'« il n'y aurait plus de problème concernant les salaires des employés. Pour ce mois de mars, une solution sera trouvée. Et qu'en avril, il y aura un défi, comme quoi la recette fiscale devrait augmenter ». Il a ainsi pris un exemple concret : le 13 mars, elle était de l'ordre de 10 millions d'ariary, ce jour, c'est-à-dire une semaine plus tard, elle a atteint 81 millions d'ariary. A lui d'annoncer également qu'au mois de mai, il y aurait l'impôt synthétique, « de ce fait, le problème ne se poserait plus et les responsables seront motivés. Ce serait un défi à relever ». A propos de la SMA, « des solutions ont été trouvées. Détruire n'est pas la bonne solution, et ce n'est pas notre objectif ». Dans tous les cas, il estime qu'il faut procéder à l'état des lieux. Et d'enchaîner que « ce qui est important c'est de travailler de concert afin de trouver des solutions pour l'intérêt de la capitale ».