C'était l'événement organisé, jeudi 21 mars, à Johannesburg pour continuer à alerter sur le massacre de civils à Gaza et appeler à un cessez-le-feu.
Faire du bruit pour qu'ils nous entendent, c'était l'un des mots d'ordre de cette manifestation musicale. Ils étaient mille djembés et même davantage, distribués à des musiciens amateurs qui voulaient faire passer un message à l'unisson. Les organisateurs ont saisi l'occasion de la journée sud-africaine des droits de l'homme pour exprimer leur soutien au peuple palestinien. Cette cause est chère au coeur des Sud-Africains qui comparent Israël à un régime d'apartheid dont ils pu souffrir jusqu'en 1994.
Faire du bruit pour « réveiller le monde »
« J'ai le rythme dans la peau et je veux juste l'exprimer et faire du bruit en jouant du tambour, m'amuser tout en faisant passer un message », dit une femme. « Jouer du tambour, c'est faire du bruit pour vous réveiller, pour réveiller le monde, pour qu'ils nous entendent. Parce qu'on parle, on parle, on parle, mais on ne peut pas se faire entendre sous le bruit des bombes », déclare un homme à la tribune.
Cette manifestation d'un nouveau genre, très différente d'un défilé organisé par un parti politique, séduit ces deux soeurs de 16 et 23 ans : « C'était ma première manifestation et je voulais vraiment être avec les gens qui partagent mes idées et voir ce beau moment où l'Afrique du Sud contribue à trouver une solution », « ça peut attirer davantage de personnes et c'est ce qui compte pour nous d'être nombreux à se faire entendre. »
L'Afrique du Sud continue aussi à faire du bruit
Coté diplomatie, l'Afrique du Sud continue aussi à faire du bruit. En déplacement à Washington, la ministre des Affaires étrangères s'est indignée que les mesures imposées à Israël par la Cour internationale de justice pour empêcher un génocide aient été ignorées.