En marge de la célébration de la diversité linguistique à l'occasion de la Journée internationale de la Francophonie, l'ambassadrice de France au Congo, en fonction depuis le 5 septembre 2023, a donné son avis sur sa première célébration de la Journée de la Francophonie.

Pour la diplomate française, cette célébration revêt le symbole de l'excellence de la langue française, qui ne supplante pas les langues congolaises mais, plutôt, sert de vecteur susceptible de véhiculer des concepts, une langue pouvant permettre une compréhension fluide entre les Français et les Congolais. « C'est ce terreau qui nous unit dans une même famille », a-t-elle concédé.

Appartenir à la Francophonie, c'est définir ce mot de façon volontaire en dehors du français, c'est-à-dire dépasser le seul concept de la linguistique propre à la France. La Francophonie, ce sont des millions de locuteurs à travers le monde. Elle a expliqué que « ce sont deux jambes : la première s'assimile à l'intégration et la deuxième à l'ouverture à l'international pour un monde ouvert, solidaire, inclusif et pluriel ».

Elle s'est félicitée de voir entretenir, à travers la culture, le lien continu entre les anciens écrivains et artistes primés dans le cadre de la francophonie, tels que Zao, Emmanuel Dongala, Gabriel Okoundji et la jeune génération, la filiation culturelle. « Aucun n'a renoncé à sa culture. Bien au contraire, l'enrichissement culturel demeure réciproque tout en entretenant le multilinguisme et la diversité culturelle », a-t-elle fait savoir.