L'Institut français du Congo a organisé, le 21 mars, une conférence débat qui a réuni réuni les actrices principales de certaines fédérations nationales autour du développement du sport féminin.
Les participants à la rencontre ont été édifiés sur les différents sujets qui caractérisent la pratique du sport par les femmes et filles congolaises. Les échanges ont, en effet, porté sur les défis du développement du sport féminin au Congo. Les intervenantes ont été la trésorière de la Fédération congolaise de handball, Carine Moussima; la présidente de la Commission nationale de football féminin, Lucienne Vrginie Mokoko; la sélectionneuse des Diables rouges dames de football, Berjona Bemba; ainsi que Fernade Locko, membre de la ligue de nzango.
Chacune d'elles, selon son sport et sa spécificité, a détaillé le parcours et le développement de sa fédération . Il était également question de faire un état des lieux et d'envisager les perspectives, notamment du handball, du football et du nzango.
La question liée à la formation des encadreurs et les difficultés financières a été évoquée puisque, selon elles, les pouvoirs publics peinent à accompagner le sport féminin, en particulier, et ne soutiennent plus normalement les activités des fédérations, en général.
Elles ont, en général, signifié que les femmes se donnent de plus en plus à la pratique de sport mais sont souvent victimes des préjugés de la société, malgré leur talent.
Les intervenantes ont, en même temps, plaidé pour la relance des activités de l'Office national du sport scolaire et universitaire. Elles ont, par ailleurs, promis de mettre en place une plateforme de développement du sport féminin.
Pour faciliter le déroulement du débat et garantir la notion de parité, la conférence a été animée par Rodrigue Dinga Mbomi, président de l'Association congolaise sport pour tous.