Congo-Brazzaville: Gymnastique - Des journées portes ouvertes pour faire connaître la discipline

Le Centre national de gymnastique de Brazzaville que dirige Rébecca Mireille Mambouana Moukietou organise, du 18 au 29 mars à Brazzaville, au gymnase Maxime-Matsima à Makélékélé, des journées portes ouvertes sur la gymnastique. L'objectif est d'oeuvrer à la formation des meilleurs gymnastes et donner plus de visibilité à cette discipline.

Au total, trois types de gymnastiques sont au programme de ces journées : la gymnastique rythmique, la gymnastique aérobic et la gymnastique artistique. Ces journées portes ouvertes, à en croire les organisateurs, offrent des opportunités aux apprenants de pratiquer la gymnastique dans un cadre idéal avec du matériel adéquat et permettent de faire valoir et connaître ce sport.

La directrice générale du Centre national de gymnastique de Brazzaville, Rébecca Mireille Mambouana Moukietou, a indiqué qu'il s'agit, à travers ces journées, « d'expliquer aux gymnastes et au public la différenciation entre la gymnastique scolaire et celle dite professionnelle ». C'est ainsi qu'elle en appelle aux enfants qui possèdent du talent à se rapprocher du centre en vue de l'apprentissage de la gymnastique.

Les Congolaises expérimentent le haut niveau à Moscou

Les gymnastes congolaises ont participé, du 19 février au 20 mars dans la ville de Sotchi en Fédération de Russie, à un stage de formation. Invitées par la Fondation Alina-Kabaeva, elles ont pris part au Festival de gymnastique rythmique dénommé «Festival Alina-Kabaeva » organisé par la première dame de Russie.

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Ce stage leur a permis de se former, d'approfondir leurs connaissances sur la gymnastique rythmique et d'échanger avec leurs collègues russes. Au terme de ce stage, les gymnastes se sont exprimées sur la formation reçue. « La gymnastique congolaise et russe est très différente. En arrivant ici, j'ai appris des choses que je n'arrivais pas à faire au Congo. Il y a du matériel qui permet de travailler (...) », a indiqué Pour Davina Sita. Pour sa part, Talda Nzoussi a souhaité repartir pour la Russie pour une formation d'un niveau très haut.

De son côté, Emilia Ntsiété a déclaré: « Grâce aux entraîneurs russes, nous avons appris la manipulation de beaucoup de choses telles que les engins tandis qu'au Congo, on n'en a pas ... Je souhaite revenir ici pour parfaire ma formation ».

Céleste Malanda Mayinga, quant à elle, a dit : : « C'était très beau de faire ce voyage jusqu'à Sotchi pour découvrir de nouveaux horizons, notamment la gymnastique ici en Russie. Le festival était magnifique et grandiose. La différence entre la gymnastique au Congo et en Russie est très grande, précisément par l'expérience acquise par les coaches et le matériel. Nous n'avons pratiquement pas de matériel au Congo qui nous permette d'avoir un niveau assez élevé et pour affronter les grandes compétitions ».

La directrice du Centre qui a oeuvré pour ce partenariat avec la fondation Alina-Kabaeva se félicite de la participation de ses gymnastes. « Le Congo est le seul pays africain à participer à ces festivités. C'est une grâce », a-t-elle laissé entendre. Ces gymnastes qui se sont formées en Russie se rendront en avril à Kigali au Rwanda pour participer au Championnat d'Afrique de gymnastique rythmique.

Rébecca Mireille Mambouana Moukietou a ajouté que ces Congolaises vont encore bénéficier d'un autre stage de formation en Russie en fin d'année. Créé le 18 février 2018, le Centre national de gymnastique de Brazzaville est affilié à la Fédération congolaise de gymnastique et membre de la sous-ligue de Brazzaville. Son directeur technique est Armel Ulrich Koulombo, expert international en gymnastique aérobic.

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