Le Programme alimentaire mondial (PAM) note une aggravation de la crise alimentaire au fur et à mesure que la violence intensifie les mouvements des populations. Une situation qui arrive alors que le financement humanitaire ne parvient plus à répondre à tous les besoins.
Dans un communiqué de presse rendu public le vendredi 22 mars, le PAM dit avoir besoin d'environ 500 millions USD pour poursuivre ses opérations au cours des six prochains mois, en particulier dans l'Est du pays.
En réponse à cette aggravation de la crise humanitaire, le PAM s'est vu dans l'obligation d'élargir ses opérations d'urgence dans l'Est de la RDC, triplant le nombre de personnes bénéficiaires. Un nombre qui est passé d'une moyenne de 400 000 personnes en mai 2023 à une moyenne de 1,3 million de personnes ce mois de mars 2024, indique ce communiqué.
Toutefois, cette agence des Nations Unies dit ne plus disposer de fonds nécessaires pour poursuivre cette intervention d'urgence.
Elle note que cette aggravation de la crise alimentaire affecte plus les femmes et les jeunes filles qui vivent dans des camps des déplacés, et qui sont constamment menacées de violences sexuelles, notamment lorsqu'elles quittent les camps pour ramasser du bois de chauffe.
Le PAM a besoin d'environ 550 millions de dollars ou au minimum 425 millions de dollars pour poursuivre ses opérations durant les six prochains mois de l'année en RDC, en particulier dans les provinces de l'est, conclue ce communiqué.