Fatick — Le président de la République, qui a accompli son devoir civique, dimanche au Centre Thierno Mamadou Sall, a souhaité que les Sénégalais "puissent aller voter et rentrer tranquillement" chez eux, soulignant que le Sénégal avait "un système électoral éprouvé".
"Je souhaite que tous nos compatriotes puissent aller voter et rentrer tranquillement chez eux en sachant que nous avons un système électoral éprouvé", a-t-il déclaré à sa sortie du bureau 3 du centre Thierno Mamadou Sall, de la commune de Fatick.
"L'ensemble des candidats sont représentés dans les bureaux de vote, de même que les représentants de la commission électorale nationale autonome (CENA)", a-t-il ajouté.
Il a relevé que "c'est à l'issue du vote, ce soir que les résultats seront publiés devant chaque bureau de vote et juste après les commissions départementales de recensement des votes vont entrer en action (...)". Et le Conseil constitutionnel va donner les résultats définitifs, a-t-il poursuivi.
Macky Sall qui n'est pas candidat à sa propre succession a rappelé qu'il n'appartient ni à un candidat ni à un camp de proclamer les résultats.
"Ce soir les bureaux de vote vont parler et refléteront le choix des Sénégalais. Nous espérons que ce choix sera le meilleur pour les Sénégalais", a-t-il encore soutenu, accompagné de son épouse la première Dame, Marième Faye Sall.
Macky Sall, au pouvoir depuis 12 ans, ne se représente pas pour un nouveau mandat après en avoir fait deux à la tête du pays.
Il s'est dit "ému" de sacrifier à son devoir de citoyen en ce jour d'élection présidentielle.
Il a remercié les populations du Sénégal pour leur soutien au cours de ces 12 années qu'il a passées à la tête du pays.
Les Sénégalais se rendent aux urnes ce dimanche pour élire un nouveau président de la République, ultime étape d'un processus électoral dont la mise en oeuvre au forceps a éprouvé comme jamais les fondements institutionnels du pays.
Au total, 7 371 890 électeurs sont appelés aux urnes pour élire le successeur de Macky Sall, au pouvoir depuis 12 ans et qui ne se représente pas pour un nouveau mandat après en avoir fait deux à la tête du pays.
Dix-neuf candidats dont une femme sont en lice pour le scrutin.