Thiès — Douze des 42 lauréats de 31-ème édition du Concours sous-régional de récitation du Coran, organisé par Ahmed Saloum Dieng, ont reçu leurs récompenses samedi à Thiès, au cours d'une cérémonie de remise des prix qui a eu lieu au stadium Lat-Dior de Thiès, en présence d'autorités religieuses sénégalaises et étrangères, ainsi que d'autorités locales, dont le maire de Thiès Ouest, Mamadou Djité.
Les récipiendaires sont d'origine sénégalaise et d'autres nationalités de la Cedeao, selon Ahmed Saloum Dieng. Trois ont été retenus dans chacune des quatre sections : ceux ayant mémorisé tout le Coran, ceux qui en ont mémorisé la moitié, ceux ayant en tête le quart du Livre saint et la section des candidats qui ont une culture générale sur le Coran.
Initié depuis 1993, par Ahmed Saloum Dieng, l'année suivant son invitation à un concours de récitation du Coran en Egypte, cette compétition qui en est à sa 31-ème édition, est l'un des premiers du genre au Sénégal.
Ce concours, financé à ses débuts par le guide libyen Mouammar Khadaffi, est perpétué par son promoteur à ses propres frais, avec l'appui de bonnes volontés, explique Mamadou Niang, membre du comité de pilotage.
Le parrain de l'édition 2024 est Serigne Saliou Touré, représentant de Touba à Thiès, décédé, récemment, après une quarantaine d'années dans la cité du rail.
Le Concours sous-régional de récitation du Coran, en tant que "portail menant vers des concours internationaux", a fait éclore 57 talents qui sont illustrés en Malaisie, en Egypte, en Libye, au Liban, etc., selon son initiateur.
En tant que précurseur des compétitions coraniques au Sénégal, Dieng a salué la multiplication d'initiatives similaires, avec même l'organisation récente d'un concours de Coran au nom de l'Etat. Ce qui a été une "vieille doléance" des milieux arabisants.
Moustapha Guèye, du "daara" (école coranique) Serigne Moustapha Guèye de Touba, classé premier de ce concours, avait par le passé, remporté une telle compétition en Malaisie, a dit Mamadou Niang. Il a bénéficié d'une bourse pour aller étudier dans une université iranienne.
Ahmed Saloum Dieng a saisi l'occasion pour appeler à la tenue d'une élection présidentielle apaisée, dimanche.