Dans la province éducationnelle Tanganyika 1, l'année scolaire d'au moins 35 000 élèves est perturbée. Et selon les responsables de cette structure, 83 écoles sont impactées négativement par les effets des catastrophes naturelles. C'est notamment l'avancée des eaux du lac Tanganyika ou les pluies abondantes.
Selon le directeur provincial de l'EPST Tanganyika 1, Nicolas Prince Baeleay, c'est plus de 35 000 élèves qui sont concernés par cette situation. Dans la ville de Kalemie, quelques écoles qui sont menacées de disparition par les eaux du lac Tanganyika sont délocalisées.
« Les cas les plus patents sont ceux qu'on trouve dans la ville et le territoire de Kalemie mais également dans les autres territoires, notamment à Moba dans les sous divisions Moba 1 et Moba 2. Ici dans la ville, vous avez vu ce qui arrive au niveau des écoles qui sont situées au bord du lac : à l'institut du Lac, l'école primaire du lac, l'institut Neema et l'école primaire Neema qui sont vraiment menacées de disparition à cause de cette avancée des eaux du lac Tanganyika », a expliqué Nicolas Prince Baeleay.
« Mais déjà grâce à la contribution de tous les membres du comité provincial, nous avons réussi à relocaliser deux parmi elles, notamment l'institut Fatuma et l'institut Lukenta. Tout récemment nous avons signé un plaidoyer que nous avons adressé à la haute hiérarchie et national et provincial ainsi qu'à nos partenaires techniques et financiers en vue de la recherche d'une réponse durable », a-t-il ajouté.
Dans la ville de Kalemie, des habitations et des infrastructures publiques et privées sont menacées par la montée des eaux et la mauvaise gestion des caniveaux d'évacuation des eaux.