Cote d'Ivoire: Cybersécurité - 39% des entreprises en Côte d'Ivoire disent être exposées aux cyber-attaques

Si la menace de cyberattaque est admise par la majorité des entreprises en Côte d'Ivoire, elles ne se considèrent cependant pas au même niveau du risque. En effet, 39% d'entre elles se considèrent « tout à fait » exposées au risque de cyberattaque, les autres ayant tendance à relativiser cette menace certainement par absence de vécu.

C'est l'un des points clés du baromètre annuel sur la maturité des entreprises en matière de cybersécurité réalisé par des équipes de Kaspersky et présenté, récemment, à Abidjan-Plateau, à l'occasion du KNext, un événement consacré à la cybersécurité.

A en croire Gladys Salmouth, l'une des plus hautes responsables de Kaspersky en Afrique de l'ouest, qui a fait la présentation de l'étude, 315 entreprises toutes tailles confondues ont été consultées dans le cadre de la réalisation du baromètre. L'étude met aussi en lumière les comportements des utilisateurs en matière de cybersécurité, avec un accent particulier sur les différences entre les téléphones mobiles et les ordinateurs.

« Dans les faits, les habitudes d'utilisation des appareils numériques, notamment les smartphones peuvent accroître la vulnérabilité face au risque des cyber-attaques. Ils sont l'objet d'un usage mixte (à la fois à titre privé et à titre professionnel) par 51% des répondants. Ce constat souligne l'impératif d'une sensibilisation accrue aux avantages des solutions de cybersécurité et à la manière dont elles peuvent protéger les données sensibles et financières contre les cybermenaces », a indiqué Gladys Salmouth.

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Bertrand Trastour, directeur général France et Afrique du Nord, de l'Ouest et Centrale de Kaspersky, a renchéri sur la nécessité de renforcer la sensibilisation. « Les résultats de cette enquête montrent un paradoxe intéressant. Malgré une dépendance croissante aux téléphones mobiles pour une multitude d'activités, la perception de l'importance des solutions de cybersécurité demeure relativement faible. Cela nous enseigne l'importance de l'éducation et de la sensibilisation aux risques potentiels encourus dans le cyberespace », pense-t-il.

Et d'ajouter : « il est essentiel que les utilisateurs africains comprennent non seulement l'importance de protéger leurs appareils, mais aussi les moyens et les outils disponibles pour le faire efficacement. Cette prise de conscience est la clé pour une utilisation sûre et responsable de la technologie dans des sociétés connectées ».

En effet, dans leur vision de performance, la plupart des entreprises ont démarré un processus de digitalisation, lequel n'est pas sans risque de cyber-attaque. D'où l'importance de se retrouver pour discuter de ce défi.

Le KNext a permis d'aborder les tendances émergentes en matière de cybersécurité. Les présentations et discussions ont mis en lumière les menaces actuelles et futures.

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